Coach du jeune boxeur émigré, El-Amri Houari estime que son protégé peut rivaliser avec les meilleurs de la catégorie des super-lourds pour peu qu'il soit au top le jour du combat. Liberté : Comment se présente ce quart de finale pour Nawfel Ouatah ? El-Amri Houari : Le plus normalement du monde. Il n'y a pas lieu d'en faire un événement exceptionnel. Ouatah est désormais huitième mondial et avec ses qualités il peut aller très loin dans cette catégorie. Il y a quelques jours, il n'était rien. Un illustre inconnu, quoi ? Désormais, il a son mot à dire dans cette catégorie. Y a-t-il une préparation spéciale ? Non pas du tout. J'évite de lui mettre la pression. Il y a trois jours, je lui ai donné quartier libre afin qu'il décompresse. Lui-même, il était étonné de cette décision, parce que d'habitude dans ce genre de situation, les entraîneurs limitent les mouvements de leurs poulains. Quand il est revenu plus tard, il a reconnu qu'il était plus décontracté. Le reste se fait le plus normalement du monde. L'adversaire, vous le connaissez ? C'est un Ukrainien, vice-champion du monde, que nous connaissons bien. Nawfel Ouatah sait à qui il a affaire, et à quoi s'en tenir. Il lui appartient de faire son travail sur le ring, s'il veut aller loin. Vous savez dans cette catégorie, les jeux Olympiques ont ouvert la voie aux grands champions qu'étaient les Mohammed Ali, Joe Frazier, George Foreman et beaucoup d'autres. Pour conclure ? Ouatah est pétri de qualités. Il a la possibilité de réaliser un excellent parcours dans ces jeux Olympiques, pour peu qu'il soit au top le jour du combat. Il croit en ses chances et veut aller le plus loin possible. Entretien réalisé par K. A.