Un ensemble de réflexions analytiques sur la situation socioéconomique et politique qui prévaut en Algérie, élaboré par des chercheurs et universitaire spécialisés en la matière, a été préparé, à l'initiative de la Fondation Friedrich-Ebert, pour être présenté durant les soirées du Ramadhan. Placées sous le titre “L'Algérie de demain, relever les défis pour gagner l'avenir”, ces rencontres représenteront une opportunité pour lancer des discussions autour de trois principaux volets, à savoir “le défi économique, social et politique” afin de lancer des débats “fondés sur des approches universellement admises”, a expliqué l'universitaire Abdelmadjid Bouzidi. S'exprimant lors d'une rencontre avec la presse pour exposer les différents thèmes choisis qui seront débattus chaque dimanche du mois de Ramadhan dans le cadre d'un programme qui se poursuivra jusqu'à la fin de l'année en cours, M. Bouzidi a souligné que l'objectif de ces rencontres est de “faire le point sur la situation qui prévaut chez nous”. Selon un document distribué à la presse, cette initiative vise à “favoriser l'échange d'informations, d'alimenter le débat public serein et de permettre la confrontation des approches entre les universitaires et les acteurs politiques, économiques et sociaux”. Les travaux des réflexions, dont le nombre avoisine la quinzaine, seront par la suite publiés sous forme d'opuscules, de notes de synthèse, de publications sur le site Internet de la fondation et de communications destinées au grand public, est-il noté dans le document. Les rencontres aborderont, à titre d'exemple, les thèmes : “Le secteur des hydrocarbures en Algérie”, “Industrialisation et industries en Algérie”, “Emploi, chômage, salaires et productivité du travail”, “La gouvernance en Algérie”, “Information, communication et médias” et “Le pluralisme politique, syndical et associatif”. Par ailleurs, la conférence était une occasion pour les personnalités présentes de souligner l'importance de faire participer aux débats les jeunes qui représentent la nouvelle génération, car, ont-ils estimé, “la jeunesse algérienne confronte des fléaux dangereux, comme la drogue, le suicide et l'émigration clandestine”. D'autres ont apporté des remarques et des suggestions sur les thèmes choisis en proposant d'autres thèmes tels que “l'islam politique et la cohésion sociale” et “La place de l'intellectuel dans la société algérienne”.