Le keeper sétifien Rafi Douar, nous parle dans cet entretien de son rendement et de celui de son équipe. Il affirme aussi que sa formation n'ira pas à Oran en victime expiatoire. Liberté : Tout d'abord, un commentaire sur votre dernier succès face au CAB ? • Rafi Douar : C'était un match difficile. On avait affaire à une bonne et coriace équipe du CAB qui nous a posé quelques problèmes surtout en début du match. Dans l'ensemble, je crois qu'on a fait le match qu'il fallait et remporté le gain de la rencontre et c'est le plus important pour nous. Depuis deux rencontres, vous avez gardé les bois de votre équipe et tout le monde a été content de vous voir tenir convenablement votre rôle. Quel est votre sentiment ? • Je pense avoir donné le meilleur de moi-même et honoré la confiance de mon entraîneur. Je savais qu'on attendait beaucoup de choses de moi. Dieu merci, je crois que j'ai tenu comme il se doit mon rôle et tout le monde a été satisfait de mes prestations. Je tâcherai de travailler davantage et progressivement, car il faut avouer qu'il me reste un grand travail à effectuer. Aujourd'hui, vous allez effectuer un long et périlleux déplacement à Oran pour y affronter le MCO. Comment voyez-vous ce match ? • D'abord, je pense que notre équipe a montré de bonnes dispositions au cours des deux dernières matches. On s'améliore au fil de la compétition, et on espère faire en sorte de continuer de cette manière. On sait que nous allons affronter une équipe du MCO qui possède d'énormes qualités et qui est de surcroît, le leader du championnat, néanmoins on tente de mettre à profit notre élan et nous essayerons de contrer cette équipe. Mais avouez que votre mission s'annonce extrêmement difficile, surtout que vous vous déplacez mal depuis le début de cet exercice ? • Je suis d'accord avec ce que vous dites à propos de cette rencontre. On est conscient qu'on aura en face un dur morceau et qui est difficile à manier surtout sur son terrain. Mais cela ne va pas nous empêcher pour contrer cette équipe et tenter par la même occasion de revenir à Sétif avec un résultat positif. En tous les cas, on n'ira pas à Oran en victime expiatoire. Ça c'est sûr ! S. R.