La situation d'agitation et de manifestation dans la région d'Annaba a commencé depuis trois jours déjà de se multiplier à travers plusieurs communes et quartiers du chef-lieu de la wilaya en question. Les dernières 24 heures ont connu quelques mouvements de protestations provoqués par des habitants de la vieille ville, Sidi Amar et El Hadjar. Les résidents de la place d'Armes sont sortis dans les rues pour dénoncer la pauvreté dans laquelle ils vivent depuis des années. Quelques jeunes gens ont brûlé des pneus pour barricader la route qui partage le centre-ville à cette ancienne cité de la wilaya. Les contestataires ont exigé dans leurs revendications des logements décents et du travail pour leurs enfants qui sont majoritairement des exclus du système scolaire. Dans l'après-midi d'hier, la commune de Sidi Amar a été le théâtre de scène, de violence perpétrée par des manifestants, soit 200 jeunes chômeurs qui réclamaient des postes de travail au sein du complexe d'ArcelorMittal et se sont constitués en deux bandes rivales l'une résidente, selon nos informations dans la cité UV1, et l'autre dans la localité voisine d'El Akhrad dans le but de provoquer un vrai climat de terreur au sein des citoyens de cette région distante de 10 kilomètres d'Annaba. Chacun de ces perturbateurs voulait avec force puisqu'ils étaient armés de sabres et couteaux être inscrit dans la liste pour être recruté dans l'usine qui prévoit un bon recrutement de personnes. Les automobilistes ont été forcés de faire demi-tour par peur être lynchés par des dangereux agresseurs assoiffés de sang. D'après certains témoins, ces bagarres déclenchées entres ces nombreux jeunes seraient liées la prochaine distribution de 300 contrats d'emploi.