Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se sont dits prêts dimanche à mettre un terme au cycle de violences entamé jeudi avec le tir d'un missile antichar sur un autobus scolaire israélien et qui a depuis coûté la vie à 19 Palestiniens. Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se sont dits prêts dimanche à mettre un terme au cycle de violences entamé jeudi avec le tir d'un missile antichar sur un autobus scolaire israélien et qui a depuis coûté la vie à 19 Palestiniens. Cette escalade de la violence à la frontière de la bande de Gaza a fait craindre une incursion de l'armée israélienne dans l'enclave côtière deux ans après l'offensive "Plomb durci" de l'hiver 2008-2009 qui avait fait 1 440 morts côté palestinien et 13 côté israélien. Mais le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a estimé dimanche que le Hamas avait été durement frappé ces derniers jours et qu'un cessez-le-feu pourrait constituer une issue au conflit. "S'ils arrêtent de tirer contre nos communautés, nous arrêterons de tirer. S'ils arrêtent de tirer de manière générale, cela deviendra calme, ce sera bon", a-t-il dit à l'antenne de la radio Israel. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a toutefois rappelé qu'Israël riposterait en conséquence si les attaques à la frontière se poursuivaient. "Notre politique est claire, si les attaques contre les citoyens et soldats israéliens se poursuivent, la riposte sera encore plus sévère", a-t-il prévenu au début du conseil des ministres hebdomadaire. Le Hamas a pour sa part fait savoir qu'il ne souhaitait pas une escalade de la violence. "Les factions palestiniennes ne veulent pas d'une escalade", a déclaré à Reuters le porte-parole du mouvement palestinien, Sami Abou Zouhri. "Si l'agression israélienne cessait, il serait naturel que le calme revienne", a-t-il ajouté. La tension à la frontière entre Israël et la bande de Gaza est montée d'un cran jeudi lorsque des hommes du Hamas ont tiré un missile antichar sur un autocar scolaire israélien, blessant deux personnes. N. M.