La répartition des cent locaux réalisés et/ou à réaliser au niveau de chaque commune, qui était jusque-là du ressort de la commission de wilaya, tel que précisé par le décret exécutif 06-366 du 19 octobre 2006, fixant les conditions d'éligibilité et les modalités d'attribution desdits locaux au profit des jeunes chômeurs âgés de 18 à 50 ans, dans divers créneaux de services et d'artisanat, se fera désormais au niveau local. La répartition des cent locaux réalisés et/ou à réaliser au niveau de chaque commune, qui était jusque-là du ressort de la commission de wilaya, tel que précisé par le décret exécutif 06-366 du 19 octobre 2006, fixant les conditions d'éligibilité et les modalités d'attribution desdits locaux au profit des jeunes chômeurs âgés de 18 à 50 ans, dans divers créneaux de services et d'artisanat, se fera désormais au niveau local. Des commissions de daïra élargies se chargeront de l'étude des dossiers des demandeurs et de l'établissement des listes des bénéficiaires. C'est ce qu'a indiqué jeudi dernier le wali de Tizi Ouzou, M. Bouazghi, à Bouzeguène, au nord-est de Tizi Ouzou, en marge d'une visite de travail et d'inspection qu'il y a effectuée. « Allégez les conditions d'accès à ces locaux-là !», a-t-il dit. C'était à Tala Legdid dans la commune d'Idjeur où 84 (32+52) locaux sont en voie d'achèvement. Une fois ces locaux achevés et réceptionnés, des listes de bénéficiaires seront établies et affichées au niveau de chaque daïra et ce, après étude, au cas par cas, des dossiers des demandeurs. La wilaya se chargera de la validation. « Qui mieux que les élus locaux et les fonctionnaires de l'administration locale connaissent les jeunes chômeurs de la région ? Sûrement pas l'administration de la wilaya». S'adressant à l'entrepreneur qui a réalisé ce projet, M. Bouazghi qui s'est dit « très satisfait » et de la qualité du travail et du rythme (délais, ndlr), s'est intéressé aux perspectives de l'entreprise de qualification, qui, pour les besoins de ses chantiers, emploie une cinquantaine de personnes entre maçons, coffreurs, ferrailleurs et autres manœuvres. « Avez-vous d'autres projets à réaliser dans l'immédiat ? » lui a-t-il demandé, comme pour l'inviter à se rapprocher des services de la wilaya pour justement bénéficier de marchés. « Non, Monsieur le wali. Pour le moment c'est le seul projet qui m'ait été confié en plus d'une construction à usage d'habitation d'un privé », indique l'entrepreneur qui n'a pas manqué de relever la lancinante question de perception de son dû (l'enveloppe financière, Ndlr) versée par tranches. Une question qui constitue l'une des préoccupations majeures des entrepreneurs, notamment ceux alignés aux catégories inférieures à IV. «A ce stade, très avancé, de réalisation du projet, je n'ai toujours pas perçu une tranche représentant la somme de 750 millions de centimes », révèle cet entrepreneur au premier magistrat de la wilaya qui trouve « anormal que des entreprises ne soient pas régularisées à temps » sur le plan financier. « Il faut être attentif aux préoccupations des entrepreneurs », a poursuivi M. Bouazghi, qui a « instruit » le directeur de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT) d'entreprendre une tournée à l'échelle de la wilaya à l'effet de recenser l'ensemble des entreprises qui doivent de l'argent à l'Etat pour justement assainir leurs situations financières. A Bouzeguène, chef-lieu de commune et de daïra, le wali, qui a eu à inspecter et à s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de 30 des 100 locaux, en cours de réalisation au lieudit Loudha, mais aussi du projet de réalisation de 30 logements (LSL et LSP), a invité les autorités locales mais aussi les membres de son exécutif à se rapprocher des entreprises. « Allez vers les entreprises. Ne vous contentez pas de la publication d'un avis d'appel d'offres dont les soumissions sont souvent infructueuses. Cela pénalise et la région et, surtout, la population », a-t-il indiqué. Dans la commune d'Illoula Oumalou, à Bouzeguène, M. Bouazghi s'est entretenu avec les bénéficiaires de 50 (18+32) logements de type LSP, en conflit avec le promoteur à qui la justice a annulé l'acte d'achat du terrain. « Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, sauf me substituer à la justice», leur a-t-il dit. La délégation du wali s'est ensuite rendue à l'ancien siège de l'APC qui abrite la polyclinique de la collectivité. Sur les lieux, M. Bouazghi a instruit le directeur de la santé et de la population (DSP) à l'effet d'inscrire une nouvelle structure pour la commune. « Il faut une nouvelle polyclinique pour Illoula Oumalou qui, avec ses 13 000 habitants, nécessite aussi un lycée et deux CEM entre autres équipements publics. En attendant son inscription, faites en sorte que les malades soient bien pris en charge ». A Souamaâ, dans la daïra de Mekla, le wali de Tizi Ouzou a invité le bureau d'études chargé de la réalisation d'une étude pour la construction d'un nouveau siège de l'APC de type R+4 avec deux niveaux inférieurs, à revoir l'étude. « L'enveloppe financière estimée à 54 millions de DA, est trop élevée pour ce type d'infrastructures, jusque-là réalisées pour une enveloppe financière n'excédant pas 35 millions de DA », fait-il remarquer, suggérant la suppression de deux niveaux, soit une structure de type R+2. A Ait Khellili, le wali a ordonné l'arrêt des travaux de réalisation d'une bibliothèque communale au niveau du chef-lieu sur un site…accidenté, fragilisé par deux glissements de terrain, en attendant les résultats d'une expertise du CTC. Enfin, à Mekla, M. Bouazghi s'est enquis de l'avancement des travaux de construction d'un lycée et d'un CEM. Sur les lieux, le premier magistrat de la wilaya n'a pas caché sa double satisfaction et sur la qualité du travail et sur le respect des délais d'autant que ces deux structures éducatives seront, selon les assurances de l'entrepreneur, Mohand Améziane Sahmoun, livrées à la prochaine rentrée scolaire, le CEM étant d'ores et déjà fin prêt. Le wali a, en outre, inauguré le siège d'une antenne de mairie au village Tizi N Terga. Sur les lieux, M. Bouazghi a promis aux membres du comité de village l'affectation d'un médecin à la clinique de la localité mais aussi la réouverture de l'agence postale, fermée depuis quelque temps déjà. Le comité dudit village a aussi sollicité le premier magistrat de la wilaya sur la possibilité d'envisager l'élargissement du réseau téléphonique filaire à partir du village d'Agouni Bouafir et d'Ait Aiche sur une longueur de près de 3 kilomètres. Rabah M.