D'autres temps, autres mœurs. H. K., une jeune mineure de 17 ans, domiciliée à Aïn Tagourait, rien ne se présageait que sa vie allait brusquement virer, à cause d'une relation d'apparence insignifiante, au cauchemar. Tout a débuté lorsqu'elle a fait connaissance de B. H., un jeune de 22 ans, originaire de Bourkika, daïra de Ahmeur El Aïn, wilaya de Tipasa. D'autres temps, autres mœurs. H. K., une jeune mineure de 17 ans, domiciliée à Aïn Tagourait, rien ne se présageait que sa vie allait brusquement virer, à cause d'une relation d'apparence insignifiante, au cauchemar. Tout a débuté lorsqu'elle a fait connaissance de B. H., un jeune de 22 ans, originaire de Bourkika, daïra de Ahmeur El Aïn, wilaya de Tipasa. En fin manipulateur, ce dernier l'a rendu aveugle au point de l'éloigner du cocon familial. Au fil du temps, les choses s'étaient embrouillées pour H. K., et ce qui a été au début une simple aventure s'est affreusement transformée en une incitation à la débauche. Affriolé a priori par le gain facile, B. H. a adjoint dans sa sale besogne, une parente à lui, une femme de 45 ans pourvue d'une résidence au village côtier El Beldj, commune de Tipasa. Sans se soucier de l'entourage donc, B. H. a modifié, toute honte bue, son logis en un lieu de dépravation, où des personnes s'y rendent pour abuser de la jeune mineure. La descente forcée aux enfers de la victime a été fort avantageusement stoppée avec le l'anéantissement de ce réseau de prostitution. En effet, H. K. n'a dû son salut qu'aux éléments de la police judiciaire de la Sûreté urbaine de Bourkika. «Lors d'une patrouille routinière, un jeune couple marchant à travers les rues de la ville de Bourkika a attiré l'attention des policiers. Après le contrôle d'identité, ils étaient tous les deux conduits au siège de la Sûreté urbaine. Après enquête, il s'est avéré que la jeune mineure a été contrainte par son compagnon à quitter le domicile familial à Aïn Tagourait. Pis encore, il a incité à la débauche», confie, à ce propos, l'officier responsable de la communication au niveau de la Sûreté de wilaya à Tipasa. Les confessions de B. H. ont aidé les policiers à reconnaître aisément ses complices, particulièrement la propriétaire de la maison d'El Beldj convertie en lieu de débauche. «Parmi les autres personnes accusées dans cette affaire, un homme de 56 ans, d'El Beldj. Les trois autres résident à Bourkika et âgés respectivement de 26, 28 et 30 ans», indique le même officier. La fouille accomplie dans la propriété de B. H., la parente du compagnon de la victime, a permis la saisie de 6 boîtes de pilules contraceptives, 23 préservatifs ainsi qu'une somme de 86 750 DA dont l'origine serait les rentrées de la pratique de la prostitution. Actuellement, les 6 criminels arrêtés sont sous les verrous en attendant le jugement de l'affaire devant le tribunal de Hadjout. Mohamed El-Ouahed