Sans faire de bruit, l'ASO continue son bonhomme de chemin. Elle file droit vers le titre de champion d'Algérie. Progressivement, elle fait le vide derrière elle alors qu'au début de l'actuelle saison personne ne misait un seul sou sur cette équipe drivée par un Ighil tout aussi effacé mais qui a réussi le coup de maître. Sans faire de bruit, l'ASO continue son bonhomme de chemin. Elle file droit vers le titre de champion d'Algérie. Progressivement, elle fait le vide derrière elle alors qu'au début de l'actuelle saison personne ne misait un seul sou sur cette équipe drivée par un Ighil tout aussi effacé mais qui a réussi le coup de maître. Les Lions du Chélif courent vers un premier titre, bien mérité s'ils arrivent bien sûr à le décrocher. Avec fracas et beaucoup de bruit, le Mouloudia d'Alger risque le purgatoire même si son entraîneur, le tonitruant Zekri, prétend le contraire. Le Doyen n'a jamais connu la sérénité ces dernières années et le titre qu'il a remporté peut être comparé à un feu de paille. La différence est de taille entre les deux clubs. L'ASO n'a pas fait de folie durant l'intersaison contrairement au Mouloudia qui a cassé la tirelire. La première a préféré la stabilité de son effectif et le second, tambour battant, a fait des folies en recrutant pêle-mêle. Doucement mais sûrement, Chlef avance vers la consécration alors que le Mouloudia se trouve en pleine turbulence, n'arrivant toujours à trouver ses repères. Il change d'entraîneur comme on change de chemise. L'ASO, que ce soit avec Ighil ou Amrani, travaille à moyen ou long termes comme le font les grandes équipes. Là est toute la différence entre une équipe, sans grands moyens, qui surclasse le championnat et une autre dotée de tous les moyens mais qui lutte pour sa survie. L'environnement a aussi favorablement joué pour l'équipe de l'Ouarsenis alors que celui du Doyen est électrique et où les luttes intestines ont déteint sur ses résultats sur le terrain. Voilà pourquoi une équipe sans moyens conséquents se retrouve en tête du championnat et celle qui ne manque de rien joue pour le maintien. Si l'ASO mérite amplement de remporter le titre, le Mouloudia ne mérite nullement ce sort qu'il peut aisément forcer. A méditer. Assem Madjid