La plate-forme de revendications de la Fédération nationale de l'habitat et de l'urbanisme (FNTHU) a été arrêtée par le bureau fédéral, lors de la réunion en session extraordinaire mardi dernier. La plate-forme de revendications de la Fédération nationale de l'habitat et de l'urbanisme (FNTHU) a été arrêtée par le bureau fédéral, lors de la réunion en session extraordinaire mardi dernier. Cette réunion, présidée par le secrétaire général de la fédération Slimane Zitouni, a étudié les revendications sociales et professionnelles des travailleurs de ce secteur. Partagée en deux volets, le premier comprend des demandes économiques pour les travailleurs des bureaux d'études, du contrôle technique de la construction (CTC) et des laboratoires, comme la permanisation des travailleurs contractuels et la révision des salaires. Pour les travailleurs des OPGI, les revendications ont porté sur la révision de la convention collective et celle des salaires. Les travailleurs des filiales ex-EPLF (MCCES et VRD plus) demandent quant à eux le paiement des salaires impayés. L'autre volet de cette plateforme s'inscrit dans le secteur de la fonction publique, la fédération demande la promulgation du texte portant sur le régime indemnitaire des travailleurs du secteur de l'habitat et de l'urbanisme. La fédération a appelé le ministre chargé du secteur à prendre en considération la nécessité de gérer au mieux les carrières professionnelles des travailleurs, de leur formation professionnelle et surtout une communication régulière relative à l'évaluation et au développement du secteur. Rappelons que, lors de l'assemblée générale extraordinaire de la FNTHU tenue la semaine dernière et consacrée entièrement à la gestion du problème des DUC et DLEP, le secrétaire général avait assuré que les travailleurs toucheront les salaires impayés avant la fin du mois de mai. Des propos qui n'ont pas réussi à rassurer ceux qui étaient présents. K. H.