Ce Conseil notoire des traîtres aux contours flous et qui, avant même d'être reconnu, avait accusé l'Algérie de complicité avec les forces de Kadhafi, n'a rien de représentatif de la population libyenne. Il s'est autoconstitué sous l'impulsion de ses maîtres occidentaux pour jouir d'un rôle de valet au mépris du peuple libyen. Ce Conseil notoire des traîtres aux contours flous et qui, avant même d'être reconnu, avait accusé l'Algérie de complicité avec les forces de Kadhafi, n'a rien de représentatif de la population libyenne. Il s'est autoconstitué sous l'impulsion de ses maîtres occidentaux pour jouir d'un rôle de valet au mépris du peuple libyen. Ce conglomérat de 31 membres est dirigé par Mustapha Abdul Jalil, qui était, il y deux mois encore, ministre de la Justice du colonel Kadhafi. II a été reçu en Italie et en France par Sarkozy alors que les Forces de la résistance nationale tchadienne, qui luttent depuis 20 ans contre la dictature du général Déby, ont toujours été ignorées et méprisées par le gouvernement français, allié inconditionnel du tyran tchadien. De quelle défense de droits de l'homme et de démocratie le président français parle-t-il ? Pourquoi le peuple tchadien est-il exclu de ces valeurs universelles ? Ces mêmes Occidentaux, qui vilipendaient le régime de Kadhafi, déroulent le tapis rouge à cet ancien ministre de la Justice qui a condamné à mort les infirmières bulgares impliquées dans le dossier du sang contaminé. Autre mascarade, ces va-t-en guerre contre Al Qaïda pactisent aujourd'hui avec des membres qui, selon certaines sources, auraient fait partie de cette organisation. A ce propos, voilà ce que révèle le quotidien britannique Daily Telegraph du 26 mars 2011 : «Darna, une ville clé de la zone tenue par les rebelles entre Benghazi à l'ouest et Tobrouk à l'est, est dirigée par un certain Al-Hasidi, un conseiller militaire d'Al Qaïda qui était avec Oussama Ben Laden dans le camp d'entraînement terroriste de Khost en Afghanistan (…) Le contrôle de la ville est assuré par Sufian bin Kumu, qui est ni plus ni moins le chauffeur d'Oussama Ben Laden, un autre terroriste notoire qui a été interné dans la base de Guantanamo Bay pendant six ans. De même, parmi les édiles de Darna, on compte Al-Barrani,membre actif du groupement de lutte islamique en Libye, qui a fusionné avec Al Qaïda en 2007.» Ce troupeau de fanatiques, de psychotiques et de criminels est présenté par les médias dominants sous influence des forces occultes comme l'élite dirigeante et efficace qui formera le gouvernement démocratique futur de la Libye. En réalité, ce Conseil ne présiderait au plus qu'à la descente du pays dans le chaos du tribalisme. Les chefs militaires et les syndicats de criminels écriraient dans cette région la fin de la civilisation. Cela semble être exactement le but de la politique occidentalo-américaine, non seulement en Libye mais dans toute la région. C. A. (Suite et fin)