Pendant plus d'un mois, l'aviation de la coalition impérialiste dirigée par la France pérore sa victoire d'avoir réussi à infliger des lourdes pertes aux troupes gouvernementales libyennes. Pendant plus d'un mois, l'aviation de la coalition impérialiste dirigée par la France pérore sa victoire d'avoir réussi à infliger des lourdes pertes aux troupes gouvernementales libyennes. La DCA, les chars, les centres de commandement du colonel Kadhafi auraient été détruits selon les envahisseurs. Malgré les prétendus succès des bombardements, afin d'aider les insurgés dans leur marche sur Tripoli, ces derniers piétinent. En effet, la détermination du peuple libyen et de l'armée gouvernementale est au firmament. Les forces loyalistes ont su s'adapter à la nouvelle donne, ce qui présage d'une longue lutte de résistance contre les agresseurs occidentaux et leurs valets du Conseil notoire des traîtres appelé communément CNT. Conscients de leur faiblesse et surtout ne disposant pas de soutien populaire dans le pays hormis de leur enclave tribale de l'est de la Cyrénaïque, les responsable des insurgés demandent en chœur l'intervention de troupes occidentales au sol afin de combattre les troupes gouvernementales. Ce même CNT qui s'est discrédité auprès du peuple libyen victime des bombes à uranium appauvri, larguées par les occidentaux afin de détruire les bunkers et qui auraient fait des centaines de morts et blessés selon les sources gouvernementales à Tripoli. En sollicitant les armées étrangères à occuper le pays, de tuer les populations pour prendre le pouvoir à Tripoli, les dirigeants de cette organisation se sont discrédités aux yeux du peuple en jouant le rôle de collabos ou harkis des impérialistes. Il y a quelques jours, l'aviation de leurs alliés avait bombardé les populations civiles dans la zone sous leur contrôle, faisant des morts. Dégâts collatéraux ou pas, les bombes occidentales tuent indistinctement des Libyens en prélude à l'occupation totale du pays à l'instar de l'Irak. La France, la Grande-Bretagne et l'Italie ont annoncé l'envoi prochain d'officiers de liaison ou des conseillers auprès du CNT dans l'est du pays pour prodiguer des conseils aux rebelles en matière d'organisation et de communication, mais aussi certainement pour entraîner et armer les combattants. Le président de la commission des affaires étrangères est favorable à l'envoi des troupes au sol. Axel Poniatowski a déclaré : «Il ne s'agirait aucunement de troupes d'occupation, ce qu'exclut la résolution, mais de 200 à 300 hommes des forces spéciales servant d'appui au sol pour guider les bombardements», rapporte Le Figaro du 18 avril 2011. Ils se sont autoproclamés représentants du peuple libyen. Ils ont eu droit à une reconnaissance de la part d'un sioniste qui ne représente nullement le peuple français, mais qui a quand même joué le rôle de «vice-ministre français des Affaires étrangères» du moment qu'il était l'ami du président. C. A. (Suivra)