«En Algérie et une fois le stade de la bureautique passée, les règles de partenariat entre les secteurs privé et public seront nettement plus souples et fonctionneront naturellement», déclare M. Lambret Gérard, consultant international et chef d'entreprise algérienne depuis plus de dix ans. Intervenant lors d'une table ronde tenue hier, au centre de presse d'El Moudjahid sous le thème du partenariat public et privé, qui a regroupé des consultants, chefs d'entreprises et économistes, M. Lambret assure que : «en France, il existe beaucoup plus de contraintes pour le chef d'entreprise qu'en Algérie». Il ajoutera que «ce n'est pas un problème de réglementation mais plutôt d'ambiance». «En Algérie et une fois le stade de la bureautique passée, les règles de partenariat entre les secteurs privé et public seront nettement plus souples et fonctionneront naturellement», déclare M. Lambret Gérard, consultant international et chef d'entreprise algérienne depuis plus de dix ans. Intervenant lors d'une table ronde tenue hier, au centre de presse d'El Moudjahid sous le thème du partenariat public et privé, qui a regroupé des consultants, chefs d'entreprises et économistes, M. Lambret assure que : «en France, il existe beaucoup plus de contraintes pour le chef d'entreprise qu'en Algérie». Il ajoutera que «ce n'est pas un problème de réglementation mais plutôt d'ambiance». M. Mohamed Ziadi, chef d'entreprise et membre de la chambre du commerce et d'industrie, estime que «les secteurs public et privé peuvent être complémentaires à condition que les entreprises aient le même état d'esprit». A ce sujet, il explique que le secteur privé complète le secteur public en matière de souplesse et que se dernier complète le privé en matière de transparence. «Le secteur public a l'expérience dont a besoin le privé, alors que ce dernier a l'habitude du marché contrairement au secteur public, qui est plus rigide», conclut-il. Quant à M. Chelghoum et M. Touati, tous deux chefs d'entreprises, ils avouent qu'il existe un fossé entre les deux secteurs, alors que les nouveaux défis lancés par l'Etat pour le développement de l'économie «nous obligent à se réorganiser et à définir le rôle des deux secteur», lance M. Chelghoum et d'ajouter : «nous devons tracer une politique claire à court et long terme pour assurer la pérennité des investissements nationaux», il préconise d'établir «un recensement très clair pour déterminer les moyens et grandes entreprises, rétablir la confiance entre le public et le privé». Il recommande une «mise à niveau pour les deux secteurs». Alors que M.Touati critique certains directeurs d'entreprises du secteur public qui préfèrent, selon lui, la fabrication étrangère pour «leurs intérêts». «Il faudrait changer les mentalités au sein du secteur public par rapport à leur hantise du made in Algéria, comme quoi, il n'est pas certifié», déplore-t-il. Par ailleurs, et d'entrée, M. Serraï a tenu à clarifier certains faits pour qu'un partenariat entre privé et public soit assuré d'une manière claire et transparente. De par son statut de consultant international, il recommande de renouveler le recensement des capacités des deux secteurs, continuer à parapher tous les aspects juridiques et tenir compte de l'évolution de l'économie du pays et de la balance économique ainsi que l'inondation des produits asiatiques. «Il faut arrêter de consacrer quarante milliards de dollars d'importations alors que les produits du secteur privé algérien sont mille fois meilleurs», lance-t-il. Et concluant : «il faut une action d'éducation psychologique de marketing. Nous devons niveler dans le bon sens l'équation du secteur privé et public mais loin des secteurs stratégiques». Kahina Bencheikh El Hocine