Les précipitations enregistrées ces derniers jours dans le nord du pays ont représenté un apport en eau considérable estimé à plus de 220 millions de mètres cubes (m3), a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Ressources en eau. Les précipitations enregistrées ces derniers jours dans le nord du pays ont représenté un apport en eau considérable estimé à plus de 220 millions de mètres cubes (m3), a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Ressources en eau. Les régions de l'est et du centre ont totalisé plus des trois quarts de ces apports enregistrés depuis le début de la semaine passée avec une part de plus de 154 millions de m3 dont 104 millions pour l'est et 50 millions pour le centre, a précisé à l'APS une source autorisée au ministère. Les deux régions restantes, à savoir celles de Cheliff et de l'ouest ont quant à elles totalisé un apport de 66 millions m3. Ces précipitations ont permis d'améliorer le taux de remplissage national des 65 barrages en exploitation, le portant à 73% contre 71% fin mars, alors que la réserve nationale est passée à 4,23 milliards m3 (4,1 milliards m3 fin mars). De même, près de la moitié de ces barrages (31) sont remplis à 100% dont 15 à l'est, huit au centre, cinq dans la vallée du Cheliff et trois à l'ouest. Cet important apport pluviométrique permet également «d'entrevoir une bonne campagne nationale d'irrigation destinée aux cultures stratégiques comme la pomme de terre, la tomate et les agrumes, et qui devra être entamée en juin prochain», assure la même source. De leur côté, les nappes phréatiques ont aussi profité de ces précipitations et ont vu leur niveau de stockage en constante hausse au fur et à mesure du ruissellement des eaux des oueds eux-mêmes alimentés par la fonte de la neige, explique-t-on. En outre, l'alimentation en eau potable (AEP), notamment pour l'été prochain, est sécurisée, affirme la même source, soulignant «qu'aucune perturbation n'est à craindre en matière de disponibilité». S'agissant, par ailleurs, du taux de remplissage par région, c'est celle de l'est (23 barrages), qui a connu la moyenne la plus élevée du pays (87%) dont 15 barrages pleins à 100%. Il s'agit de ceux de Zit Enba dans la wilaya de Skikda, Hammam Debagh (Guelma), Kissir (Jijel), Meksa (El Tarf) et Oued Athmania (Mila).La région du centre (12 barrages) a enregistré un taux de 81% dont sept remplis à 100%. Il s'agit des barrages de Tilesdit dans la wilaya de Bouira, Tichy Haf (Béjaïa), Taksebt (Tizi Ouzou), Keddara, Beni Amrane et El Hamiz (Boumerdes), Merad (Tipaza) et Ladrate (Médéa). Pour la région de Chlef (17 barrages), le taux de remplissage est de 63% dont cinq totalement remplis. Il s'agit de Bougara (Tissemsilt), Cheliff (Mostaganem), Benkhedda et Dahmouni (Tiaret) ainsi que Sidi M'hamed Bentaiba (Ain Defla). La région ouest (13 barrages) à, quant à elle, connu un taux de 51% dont trois à 100% à savoir ceux de Sekak dans la wilaya de Tlemcen, Fergoug (Mascara) et Brizina (El Bayadh). D'autre part, le barrage de Beni Haroun dans la wilaya de Mila, le plus grand du pays avec une capacité de plus de 960 millions m3 est rempli à 86%, alors que celui de Koudiet Acerdoune dans la wilaya de Bouira (640 millions m3) et qui alimente six wilayas du pays, est, quant à lui, à moitié plein, a-t-on ajouté de même source. R. N.