Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a parlé de plus de 1 000 cas de cardiopathies congénitales recensés par an, lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), jeudi dernier. Sur la question de la prise en charge des nouveau-nés présentant des cardiopathies congénitales, le ministre a fait savoir qu'entre 1 000 et 1 200 cas sont enregistrés annuellement et orientés vers la clinique spécialisée en chirurgie cardiaque infantile de Bou Ismaïl relevant de la Caisse nationale d'assurances sociales (CNAS). A ce titre, «pas moins de 6 200 enfants atteints de cardiopathies congénitales ont été pris en charge ces dernières années», a-t-il déclaré. Concernant les amendements du programme du secteur de la Sécurité sociale relatif à la prise en charge de ces cas, le ministre a signalé qu'il sera question de renforcer la collaboration avec des médecins étrangers hautement qualifiés et ce, dans les prochaines semaines, dans le cadre du système de convention. Ce dernier, ajoute Tayeb Louh, vise la mise en place d'un programme de formation sur les techniques de pratique médicale moderne dont le cathétérisme interventionnel au profit des équipes médicales et paramédicales opérant au niveau de la clinique de Bou Ismaïl. Ceci permettra le traitement des enfants présentant des cardiopathies congénitales sans avoir recours à la chirurgie cardiaque lourde. «Ces mesures seront, en outre, soutenues par la mise en place de contrats de performance en faveur des médecins spécialistes praticiens au niveau de cette clinique», indique-t-il. D'autre part, le ministre a indiqué que la clinique en question ne pourra nullement prendre en charge tous les cas. Pour ce faire, il a parlé de la construction de trois hôpitaux spécialisés en chirurgie cardiaque infantile à Tizi Ouzou, Alger et Annaba, programmés par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Un projet qui s'inscrit dans le cadre du programme arrêté par le président de la République. Le ministre a, dans ce contexte, expliqué que les travaux de l'hôpital de Tizi-Ouzou ont atteint un stade avancé alors que ceux de l'hôpital d'Alger seront lancés prochainement. «Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle ne concerne pas le secteur des hydrocarbures» «Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle, mis en place par l'Etat afin d'encourager le travail salarié, «ne concerne pas le secteur des hydrocarbures», a déclaré Tayeb Louh. En marge de la séance plénière de l'APN, jeudi dernier, le ministre a précisé que le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle n'a pas été élargi au secteur des hydrocarbures. Selon lui, «ce secteur ne nécessite pas d'aide aux demandeurs d'emploi dont le recrutement s'effectue par le biais de l'Agence nationale de l'emploi (Anem». Il est à noter que les procédures d'emploi relatives à ce dispositif, mis en place par l'Etat pour une stratégie nationale de promotion de l'emploi, s'articulent autour de la contribution de l'Etat aux salaires des diplômés universitaires, des techniciens supérieurs et autres catégories bénéficiaires de ce dispositif. Dans ce cadre, la contribution de l'Etat au profit des diplômés universitaires (licence) est de 15 000 DA par mois et de 10 000 DA pour les techniciens supérieurs. Ces insertions professionnelles sont d'une durée de trois ans renouvelables au sein des institutions administratives et parapubliques et une année renouvelable dans le secteur économique. M. Louh a indiqué que la catégorie des moins de 30 ans représente le plus grand nombre des postulants inscrits au niveau de l'Anem. Synthèse de H. A.