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Une ville qui souffre de mille maux
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Bordj-Ménaïel est une ville méconnaissable. Ses habitants vivent dans des conditions moyenâgeuses. L'anarchie et le désordre y règnent en maître et l'absence de l'Etat se fait ressentir.
Que se passe-t-il exactement ? A quoi est dû ce pourrissement ? C'est une ville confinée dans une situation d'isolement et une multitude de problèmes liés au cadre de vie de ses citoyens et qui ne cessent de s'accentuer au fil des années. L'Etat est-il devenu incapable d'assurer la sécurité des biens et des citoyens ? En tout cas, c'est le cas actuellement, engendrant des situations alarmantes et catastrophiques où chacun impose son diktat, sa propre loi au vu et au su de tout le monde. L'absence des servies de sécurité dans les lieux stratégiques de la ville est une réalité témoin de l'anarchie qui y règne depuis quelque temps, œuvre des automobilistes. Un trafic de voitures d'une grande densité avec des conducteurs ne respectant en aucun cas le code de la route. Profitant de l'absence totale des services de police, les automobilistes stationnent là où ils veulent, brûlent les sens interdit, s'arrêtent en pleine avenue, causant des désagréments aux passagers. Les citoyens de la ville des Coquelicots ne comprennent pas le pourquoi de ce laisser-aller. On stationne là où on veut et les riverains ne cessent d'avoir les oreilles écorchées par les bruits émis. Ce qui influe perturbe la quiétude des enfants en bas âge et des personnes âgées. Par ailleurs, il est à noter que les habitants de cette ville souffrent du tapage nocturne dû au ronflement des moteurs de véhicules. Ils interpellent les autorités locales pour que cesse cette anarchie. L'autorité devant ramener l'ordre est quasiment inexistante, les lois de la République sont totalement ignorées. La loi de la jungle Un Etat fort et stable s'inscrit par l'interprétation du rapport à entretenir avec la question de la construction d'un Etat algérien basé sur les fondations et le respect de la Constitution. La loi est au-dessus de tous dans un pays qui se respecte. La loi est le fondement de toute vie sociale, aucune société ne peut prospérer ni surtout durer si elle n'est pas basée sur un ensemble de règles qui précisent et régissent les relations entre les individus dans l'intérêt supérieur de tout un chacun. A Bordj-Ménaïel, il n'y a aucun respect des lois de la République, ce sont la loi de la jungle, personne ne respecte personne, le cadre de vie se dégrade et les citoyens de Bordj-Ménaïel ne reconnaissent plus leur localité. Ils ne comprennent rien à cette situation désastreuse, ils se sentent étrangers chez eux, allez-y comprendre quelque chose ! Que faut-il faire face à ce calvaire ? La situation est empirique car actuellement «elmousse alhague laâdhame» comme on dit dans le jargon algérien. Il est assurément vrai que le couteau est arrivé à l'os et que la sonnette d'alarme doit être tirée. Les responsables, les partis politiques, la société civile, les associations sont tous responsables et concernés pour un éventuel changement afin de défendre l'Etat de droit. Les citoyens quant à eux doivent changer de mentalité et avoir du civisme. Mentalités rétrogrades ! L'Etat algérien tire son autorité de l'adhésion sans faille des masses populaires et du respect des lois de la République. Les lois sont faites pour les riches et pour les pauvres malheureusement, elles sont applicables pour certains mais pas pour les autres à cause de la hogra, du piston, de la corruption. Les administrations, institutions de la République algérienne sont dans l'impossibilité d'assumer leurs responsabilités, alors comment expliquer le squattage des trottoirs, des routes, les constructions illicites dans des terrains domaniales sans qu'aucun responsable ne puisse lever le doigt. On laisse faire… Les commerçants de la ville doivent changer de comportement en libérant les trottoirs occupés par leurs produits étalés tout au long de la chaussée. L'argent n'a jamais été une source de bonheur. Vous avez beau convoquer ces personnages, ils croient qu'avec leur argent, ils sont au-dessus des lois… Chômage et délinquance ! Dans la ville de Bordj-Ménaïel, le rêve, le marasme et les faux espoirs occupent les esprits de ces jeunes en mal de prise en charge, pourtant ils ne sont pas différents de leurs pairs des autres contrées. Cette jeunesse studieuse et laborieuse ne manque pas de capacités réelles dans tous les domaines mais elle reste vouée à la déperdition. Elle reste livrée à elle-même, guettée par l'oisiveté qui est mère de tous les vices. A voir la ruée des jeunes vers les cybercafés, on dénote chez eux une soif certaine de savoir, d'apprendre, une manière à eux de s'ouvrir sur d'autres horizons. Il y a lieu de noter que les jeunes sont sujets à la drogue, à la toxicomanie, à la délinquance et à l'alcoolisme. Ils se cachent derrière ce procédé pour oublier leurs souffrances quotidiennes. Certains sont devenus agressifs, irrespectueux. Il ne faut jamais mentir aux jeunes car cela pourrait se retourner contre nous. On dirait que la ville est oubliée des autorités wilayales et locales, un constat amer et décevant étant donné qu'elle accuse un retard flagrant dans la bonification des conditions de vie des citoyens. Il faut que cela change.

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