Tout a été finalisé entre la direction de l'Entente à leur tête le président Serrar et le coach français Castellan. Ce dernier qui été pressenti pour driver le babya d'El Eulma, a opté pour le club d'Aïn el Fouara pour un salaire de 6 000 euros, il rejoindra la délégation en Tunisie pour parapher son contrat. C'est le dixième entraîneur étranger qui sera à la barre technique après le Bulgare Victor, le Palestinien Hadj Mansour, le Tchèque Bikharet, Rivelli, le Suisse Rously, le Français Simondi, les deux Italiens Solinas et Delacasa. Le contrat de ce coach s'avère moins cher par rapport aux deux derniers entraîneurs italiens. Le recrutement de Castellan a suscité aussi la colère des dirigeants eulmis, qui étaient les premiers à prendre contact avec ce technicien, et les responsables des noir et blanc ont «chipé» cet entraîneur, ce qui a suscité la colère des responsables du Babya. La délégation sétifienne composée de 35 personnes s'est envolée vers le pays voisin, la Tunisie pour son stage de préparation d'intersaison avec plusieurs absents de l'ossature, Djabou blessé, Hachoud et Zaâboub aux abonnés des absents, Driss qui attend toujours d'être régularisé financièrement de son passif. Les Sétifiens qui se trouvent en Tunisie ont entamé leur première séance d'entraînement sous la houlette du préparateur physique Driss Sahraoui. Les gardiens de but seront pris en charge par le coach Hakim Sebaa. Quant à la présence de l'ex-joueur setifien Madoui Kheirddine, pour le poste d'adjoint rien n'est encore officiel. Ce dernier a d'ailleurs souligné «jusqu'à présent, je n'ai reçu aucun contact officiel de la part des responsables de l'Entente». Les noir et blanc qui ont connu en cette fin de saison un départ massif de plusieurs éléments, Metref, Chaouchi, Bouaza, Djalit, Lemouchia, Hadj Aïssa et Yekhlef, aura du pain sur la planche pour jouer les premiers rôles cette saison, sachant que le reste de l'ossature Djabou, Hachoud, Benmoussa et Gazali sont loin d'endosser les couleurs sétifiennes si leur situation financière n'est pas régularisée. Le torchon brûle entre Salhi et Arab Tout ne baigne point dans l'huile au sein de la direction de l'ESS et le torchon brûle entre Salhi Rachid, le pourvoyeur de fonds dans les moments difficiles et le trésorier Arab Azzedine, Salhi qui réclame son dû de 1,3 milliard. Un montant dépensé lors du recrutement de la saison passée et dont le boss sétifien Serar avait émis un chèque en faveur du dirigeant Salhi. Ce document, qui devrait être signé par le co signataire Arab, n'a pas été paraphé, ce qui a suscité la colère du postulant. Il a souligné, «je ne demande que mon argent, dans les moments difficiles j'ai répondu toujours présent pour le bien de l'Entente Serrar». Les portes sont ouvertes pour les investisseurs Le président de la SPA Black Aigles, avait souligné aussi dans une intervention que «les portes de la société de l'ESS sont ouvertes pour les investisseurs, et la priorité revient avant tout au club», souhaitant que le club garde sa notoriété par l'apport financier d'au moins d'une vingtaine d'entrepreneurs avec un montant de 300 millions pour assurer le décollage de l'équipe, «seul le dirigeant Salhi Rachid que je remercie nous a aidé avec un montant de 4 milliards pour les contrats de Aoudia, Belkhodja, Delhoum… Il a des assurances de chèques personnels de ma part».