, Une colombe oui… Mais en fer. C'est cette volonté tenace d'affronter la difficulté et de se relever à chaque essai qui fait d'elle cette véritable colombe au visage angélique, mais au cœur et corps tout en mécanique. Dalila Bouktite ne lâche pas facilement prise, elle s'accroche et va au bout de ses missions et à défaut de les réussir, les achève et mène tout de même à bon port. Ligue des sports, mécaniques dites-vous ? Nous avons recherché partout le siège de cette ligue, nous ne l'avons trouvé nulle part. C'est en son propre cabinet qu'elle exerce concomitamment les activités. Des activités déjà très denses pour une durée qui se compte sur les doigts d'une main. Faut-il souligner que l'initiative de cette ligue est en veilleuse depuis 2004 ? Réalisé, il fallait faire vite pour se caractériser par des activités tant nationales qu'internationales. Organisation d'une formation aux participants du rallye de «Tin Hinane» qui en mars dernier avec la collaboration de M. Sendjat est venu démystifier le chrono, le calcul de la vitesse, la maîtrise du temps, autant de paramètres et d'atouts que recèle ce sport qui exige à la fois force, ténacité mais beaucoup d'esprit. La participation à ce rallye fut fructueuse pour autant. Le mois de sport mécanique C'est en fait des sports ouverts sur le sport mécanique, un mois ouvert en fait mais entamé à travers des portes ouvertes sur l'esplanade de la Maison de la culture, avec la mise en place d'un circuit de karting. Il se poursuivra à travers toute les daïras comme cela a été fait à Sidi Aïch, Melbou, Amizour, Akbou et Béjaïa, mais où la ligue préconise aussi la mise en place de structure (auto, moto, karting). Rallye des colombes, une fierté. C'est avec 14 femmes dont 6 équipage que la délégation béjaouie s'est rendue aux colombes pour revenir avec une 14e place qui est honorable jugera Mme Bouktite. Et déjà les yeux sont rivés sur Tine Hinane en septembre, puis sur Adrar en décembre, mais surtout sur un challenge local, qui se tiendra à Béjaïa en décembre. Couvrir 19 daïras pour vulgariser un sport lourd, qui nécessite de gros moyens et vastes circuits, n'est pas une mince affaire… Mais ça l'est pour Dalila qui ne lâche pas et pense aller au bout de sa mission. Elle tient, dit-elle, à remercier les maires d'Amizour notamment qui lui ont prêté main forte, de même que celui de Sidi Aïch, Akbou, Melbou, mais aussi les sponsors Tabet, Cevital, Ineri plast et Ifri. Tout en appelant à d'autre de s'y joindre pour payer la dette de 426 000 dinars par manque de subventions dont la ligue n'a pas pu encore honorer. C'est un appel qui est lancé avec de grands échos pour un local et le sponsor qui seront certainement entendus car en sport mécanique, les ronflements des moteurs sont puissants… Mais les yeux sont doux. Bon vent.