Si les Saoudiens ont ouvert leur cœur aux dictateurs et aux ennemis de la nation musulmane — entendez par-là les croisés coalisés qui ont détruit l'Irak —, ne croyez pas trop à cette hospitalité hypocrite, même si vous allez en pèlerinage. Pour cela, il faut tirer leçon de ce que viennent de subir des milliers de pèlerins égyptiens coincés dans l'aéroport de Jeddah. Ces derniers ont été férocement réprimés par les forces de sécurité saoudiennes. Selon le site internet égyptien al-masri al-yawm, les autorités saoudiennes ont privé les pèlerins égyptiens de nourriture pendant vingt et une heures, voire soixante-douze heures pour certains et ont interdit les médicaments et même l'utilisation des toilettes. Toujours ces Saoudiens Décidément, ils font tout pour s'illustrer sur la scène. Ainsi, après l'échec de la bataille du Ramadan, les ennemis de la Syrie, déçus, sont passés à une autre tactique : les pressions politiques et diplomatiques. En tête du groupe, ce satané Sarkosion qui se croit toujours dans un match de foot. «Accentuer les pressions» sur Bachar el-Assad via la Ligue arabe et la Turquie. Les Arabes et les Turcs ont immédiatement obtempéré. En l'espace de quelques jours, les pressions diplomatiques se sont considérablement accrues. Et voilà, ce «grand roi saoudien» se dandinant dans sa robe longue avant de tenir un discours délirant sous l'effet d'on ne sait quel hallucinogène pour appeler aux réformes en Syrie (la voix de son maître). Et pourtant, il aurait mieux fait de permettre, d'une part, aux femmes saoudiennes de conduire leur petite bagnole et de retirer, d'autre part, ses forces du Bahreïn, un voisin immédiat. La Ligue Kharab Après les Saoudiens, voilà la Ligue kharab», qui ne s'est même pas réunie lorsque l'aviation israélienne a tué et blessé des dizaines de personnes à Ghaza la semaine dernière, qui se mobilise à la demande de l'Occident pour débattre de la question syrienne. La Ligue Kharab a publié un communiqué appelant les autorités syriennes à «respecter les aspirations légitimes du peuple syrien à des réformes politiques et sociales». Dans la novlangue, cela se traduirait par la mise en place de nouvelles marionnettes à la tête du pays et sous la pulsion de la patte israélienne qui dirigerait leurs faits et gestes. Vous n'y croyez pas ? Alors suivez le dernier point ! La patte sioniste Quoi qu'on essaye de cacher ces «révolutions» par des pseudo-explications, la patte israélienne est toujours derrière ce levier qui a déclenché ce séisme dans le monde arabe. L'un des anciens officiers des services de renseignement d'Israël, le Mossad, l'a affirmé. Cité par le quotidien israélien Haaretz, Maroun, un ancien officier du Mossad, a dévoilé, samedi dernier, qu'Israël entendait démembrer le Liban et la Syrie en de petits gouvernements tribaux hostiles. Incrédules, révisez vos comptes !!!