La manifestation portes ouvertes sur la micro-entreprise a débuté hier au niveau du Centre culturel d'Alger-Centre. Organisé par l'Association nationale des échanges entre jeunes (Anej), en partenariat avec l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) ainsi que l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger, cette activité représente une occasion pour les jeunes Algérois de découvrir les nombreuses formules proposés pour la création des métiers. L'Angem propose deux types de financement, l'un destiné aux promoteurs tandis que l'autre s'adresse à la femme au foyer. De ce qui est du premier «il s'agit d'un financement triangulaire qui peut aller jusqu'à 1 millions de DA. L'apport personnel du promoteur est de 1%, alors que l'Angem octroie un prêt non rémunéré de 29%, les 70% restants étant un prêt bancaire bonifié jusqu'à 80%», explique Mourad Chaâlal, directeur de coordination au niveau de l'Angem. Les ménagères ne sont pas en reste, puisqu'un prêt sans intérêt octroyé par l'agence est mis à leur disposition. D'un montant de 40 000 DA, ce financement est dessiné à l'achat de matières premières. Il est destiné à la femme au foyer. «Ce dispositif qui intervient dans le cadre de l'aide à l'emploi permettra à nos jeunes de réaliser leur propre société dans des délais raisonnables», précise Mourad Chaâlal. De son côté, le P/APC d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, présent à l'inauguration, s'est montré enthousiaste. «L'APC est toujours présente et vient en appoint aux dispositifs de l'Etat pour l'aide à l'emploi afin d'aider le jeune Algérien à créer sa petite micro-entreprise.» Il a annoncé que «300 locaux destinés à la création des métiers pour les jeunes sont disponibles et attendent toujours leurs propriétaires. Cependant, il a tenu à préciser que «ces locaux ne sont pas destinés à l'activité commerciale mais à la création d'emplois». Tayeb Zitouni a mis en exergue le parcours de l'APC d'Alger-Centre dans le monde de la micro-entreprise. «On avait déjà commencé avec l'Angem et il y a eu 129 locaux distribués avec création d'activité.» «Nous sommes en train de finaliser la procédure avec les banques sachant qu'ils exigent toujours un local pour attribuer le crédit», a-t-il affirmé. Sur ce dernier point, M. Zitouni a estimé que cette opération permettra de régler l'obstacle premier rencontré par les jeunes qu'est le local. A travers ce dispositif et avec la coopération de la société civile, «nous pourrons donner au jeune une adresse et les conditions nécessaires pour réaliser son projet». Il a, par ailleurs, souligné qu'il existe «beaucoup de jeunes qui veulent lancer des micro-entreprises au niveau d'Alger-Centre». Les jeunes présents au premier jour de cet évènement voient cela d'un bon œil. Salim, titulaire d'une licence en marketing, a estimé que ce genre de manifestation «est nécessaire pour faire connaître ces formules à ceux qui veulent avoir leur propre entreprise». Pour Sarah, jeune diplômée, «les choses sont beaucoup plus claires, au moins nous avons une idée sur les dispositifs».