L'Association nationale des échanges entre jeunes (Anej) en partenariat avec l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger organise des portes ouvertes sur la création de microentreprises pour jeunes du 15 au 25 septembre au centre culturel Mohammed-V à Alger.Ali Sahel, président de l'Anej, qui joue le rôle d'intermédiaire entre l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), le jeune demandeur d'emploi et les promoteurs, a expliqué que «l'objectif de l'association qu'il préside est d'aider les jeunes à monter leur propre entreprise». Le but aussi est de les sensibiliser et de les accompagner depuis le début de la constitution du dossier jusqu'à la validation du projet. «Nous serons à l'écoute des jeunes sur les nouveaux créneaux, sur n'importe quelle nouvelle idée qu'ils désirent concrétiser», dira M. Sahel. L'association compte ainsi aider à la réalisation de près d'une vingtaine de projets d'ici à mars 2012. De son côté, Mourad Chaâlal, coordonnateur d'Alger-Est à l'Angem, a mis en exergue le rôle des principales missions de l'agence ainsi que le fonctionnement du dispositif du microcrédit conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. Le dispositif d'aide à l'Angem finance toute activité y compris commerciale. Le coût de financement des projets dédiés aux chômeurs âgés de 18 ans et plus, peut atteindre jusqu'à 1 000 000 de dinars, a-t-il noté,un prêt non rémunéré de l'Angem de 29% et un prêt bancaire de 70% avec un taux d'intérêt bonifié de 80%. Plus 1% de l'apport personnel du coût global du projet que doit verser le promoteur, a-t-il indiqué. Ce n'est pas tout, cet intervenant fera savoir que dans le cadre de l'émergence des activités à domicile, les femmes au foyer ont la possibilité de contracter un prêt sans intérêt de 40 000 DA. Dans chaque daïra, il y a une cellule d'écoute relevant de l'agence. «Les jeunes demandeurs d'emploi sont souvent désemparés, ils ne savent pas à qui s'adresser», a fait remarquer, pour sa part, le P/APC d'Alger-Centre M. Zitouni. Force est de constater qu'en dépit du dispositif qui a été mis en place par le gouvernement, l'accès à l'information pose toujours problème pour les jeunes qui finissent par se décourager au vu des lourdeurs bureaucratiques. Saisissant cette occasion M. Zitouni, n'a pas manqué de mentionner que pas moins de 300 locaux sont disponibles et ouverts aux jeunes chômeurs ou ceux qui ont un emploi précaire, en vue d'encourager l'émergence d'activités économiques de biens et services génératrices de revenus et de développer l'esprit d'entrepreneuriat dans un souci d'insertion sociale de la population jeune. Samia Lounes