L'Algérie est un pays attractif pour les investisseurs et la règle des 51/49% est comprise par ses partenaires, cette règle ne gêne pas les investisseurs, a déclaré Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'ANDI (Agence nationale de développement de l'investissement), dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. Il ajoute que la loi de finances ne comporte pas de dispositions contraignantes et que toutes les dispositions prises par le gouvernement visent à faciliter l'investissement. Il souligne que les dispositions incitatives sont destinées aussi aux nationaux, ce qui s'est traduit en six mois par un accroissement de 33% des projets au nombre de 4 000. Quant aux investissements étrangers, ils étaient de 435 milliards de dinars au premier semestre 2011, dans les secteurs du médicament, de l'agro-alimentaire, des matériaux de construction… Ce niveau d'investissement, fait-il remarquer, n'a jamais été enregistré. Nous voulons, dit-il, des investissements étrangers qui intègrent l'économie nationale, créent des emplois qualifiés, transfèrent de la technologie, valorisent les matières premières et ont un impact positif sur la politique de développement national. Pas n'importe quoi, laisse-t-il entendre, mais de grosses entreprises qui vont essaimer en créant des petites et moyennes entreprises. Il promet que le classement de l'Algérie pour le «climat des affaires» sera meilleur la prochaine fois. Il fait observer que le traitement des dossiers se fait via le Net, seul un autre pays le fait, révèle-t-il. A propos du guichet unique, il rappelle qu'il a été créé dans les années 1990, dans un contexte difficile, et qu'il était centralisé à Alger. Ensuite, ça a été décentralisé et il y a eu les guichets régionaux puis aujourd'hui, dans un contexte de stabilité, il y en a 41 à l'échelle nationale et bientôt, avant la fin de l'année, ils seront 48, un par wilaya pour accompagner l'investissement au niveau local. Le guichet unique facilite l'acte d'investissement et permet, dit-il, de réduire la chaîne d'investissement en mettant les institutions concernées qui s'occupent du registre du commerce, des impôts, des douanes ou du foncier directement en relation avec l'investisseur.