C'est jeudi dernier à 17 heures que s'est déroulée à la maison de jeunes Ahmed Saâdi, l'assemblée générale extraordinaire (AGE) du CSA/MOC avec comme seul point à l'ordre du jour, le retrait de confiance au président en place Abdelhakim Madani. Présidant les débats, l'ancien joueur Rachid Legroud a tenu d'emblée à préciser que l'opération de collecte des signatures ne souffrait, d'aucune irrégularité, contrairement aux allégations de Madani qui avait accusé les initiateurs de la collecte de faux et usage de faux. L'orateur a en outre insisté sur la nécessité de sauver le Mouloudia lequel se trouve depuis «au moins 2 années» dans une totale impasse, sauvetage qui passe d'après lui par la destitution d'Abdelhakim Madani, élu il y a trois ans à la tête du CSA, et par conséquent le principal responsable de la situation actuelle. Les 60 membres présents (sur 86) voteront à l'unanimité pour le retrait de confiance. Par la suite, un des membres proposera à Messaoud Bourfaâ, lequel ne feindra même pas la surprise, de remplacer Madani, et bientôt, ce sera toute la salle qui acclamera le plus fidèle bailleur de fonds du MOC, et portera ce dernier à la tête du club avec la bénédiction du représentant de la DJS qui répétera à l'envi que «l'AG était souveraine». Si la nécessité de déposer un Abdelhakim Madani coupable d'inertie s'imposait, le simulacre d'élection qui a suivi a enlevé toute légitimité à cette AGE, et il aurait été préférable de mettre en place une commission des candidatures afin de repartir sur de bonnes bases, malheureusement, il semblerait que la raison d'Etat ait prévalu, et que toute cette mascarade n'avait pour but que de débloquer l'argent qui dort dans le compte «bloqué» du CSA. Signalons que Messaoud Bourfaâ ne présentera son programme aux membres de l'AG que dans une dizaine de jours…