Une réunion s'est tenue le week-end dernier entre le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière afin d'étudier quelques dossiers du secteur. L'évaluation de cette rencontre aura lieu le 3 novembre prochain, indique le communiqué du syndicat. Les négociations entre le Snmgsp et le ministère de la Santé sont toujours en cours. La réunion tenue vendredi passé a fait l'objet d'études de quelques points toujours en suspension afin de trouver un terrain d'entente entre les deux parties. Il s'agit de trois points essentiels à savoir, le statut particulier, la question de la réhabilitation et la promulgation rapide des statuts des établissements de santé publique. En ce qui concerne le premier point, le Snmgsp a discuté sa revendication portant sur l'installation d'une commission pour définir les conditions de passage d'un grade à un autre, et ce, tout en avançant des propositions. A ce titre, ledit syndicat a évoqué le passage du grade de médecin généraliste vers le grade du médecin généraliste principal et celui du médecin généraliste principal au grade du médecin généraliste en chef. Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, un bon nombre de médecins n'ont pas eu de promotion. Face à ce blocage de carrière concernant un bon nombre de praticiens, les représentants syndicaux comptent bien obtenir rapidement gain de cause sur l'avancement des carrières se répercutant sur les calculs des retraites. Aussi, la prime de contagion et la prime de garde ont été évoquées encore une fois comme revendication. Le secrétaire général auprès du ministère a affirmé que ce dossier est en phase finale et le décret y afférant sera promulgué dans les prochains jours. Pour ce qui est de la réhabilitation des médecins généralistes, le Snmgsp a fait la proposition suivante : la réhabilitation passe par une formation médicale continue, obligatoire et prise en charge par les pouvoirs publics. A ce titre, le corps syndical a insisté sur la mise en place des programmes de formation et les modalités y afférant. Dans le même cadre, il a demandé l'ouverture des postes budgétaires pour les nouveaux diplômés et le recrutement des médecins chômeurs. D'autre part, il a demandé à ce qu'il y ait un équilibre entre l'offre et la demande d'emploi et ce, en instaurant une politique de formation en médecine générale basée exclusivement sur les besoins de la santé publique. Le troisième point intéresse la promulgation rapide des statuts des établissements de santé publique pour la mise en place des commissions paritaires et la régulation des postes supérieurs. La prochaine rencontre prévue au début du mois de novembre sera l'occasion d'évaluer le taux d'avancement des points discutés.