La formation efficace, le perfectionnement et l'utilisation des méthodes scientifiques dans la résolution des affaires de criminalité ont été, entre autres instructions du général-major Hamel, le directeur général de la Sûreté nationale en direction de ses éléments des services de la police judiciaires lors d'une rencontre d'évaluation desdits services, tenue hier et avant-hier à l'école supérieure de la police. Selon la cellule de communication de la DGSN, ces journées d'études entrent dans le cadre d'une série de rencontres périodiques qu'entame le chef de la police avec ses cadres au niveau central et régional et ce, pour l'évaluation de l'activité des différents services, l'écoute des préoccupations des hommes sur le terrain et la mise en place des dispositifs adéquats pour une lutte efficace contre toutes les formes de criminalité. Le DGSN a, par la même occasion, assisté à différentes interventions dont celle du directeur général de la police judiciaire et de quelques cadres de wilayas spécialisés en la matière et ce, en abordant notamment des méthodes et des plans d'action utilisés dans la lutte contre la criminalité. Il s'agit, surtout, d'interventions en matière de lutte contre le crime électronique qui prend de l'ampleur, les crimes transfrontaliers et les atteintes au patrimoine archéologique et culturel. Le premier responsable de la sûreté nationale a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de renforcer le sentiment de sécurité chez le citoyen en luttant contre toute sorte de délinquance dont les vols, les agressions et la commercialisation de drogue. Pour ce faire, M. Hamel a appelé ses éléments à être plus professionnels sur le terrain, d'assurer les services de police de proximité et d'utiliser des méthodes scientifiques et les nouvelles technologies dans la résolution des affaires de criminalité. La même source rappelle, par ailleurs, que la DGSN a pris, au cours de cette année, un ensemble de mesures d'organisation pour le renforcement de la présence des services spécialisés dans la lutte contre différentes formes de criminalité. Il s'agit, entre autres, de 18 services spécialisés dans la lutte contre les atteintes aux biens intellectuels, 16 sections pour la protection du patrimoine culturel, 23 sections de lutte contre la cybercriminalité, 11 cellules d'analyses pénales opérationnelles et 32 brigades de recherche et d'intervention.