Les habitants du douar Latyar, distance de 3 km du chef lieu de la commune de Tamallahet (à 50 km de Tissemsilt) appellent mes pouvoirs publics à une intervention urgente afin de mettre fin à leur calvaire causé par l'isolement de leur douar. Les habitants de cette bourgade n(ont pas hésité à afficher leur mécontentement quant à la situation d'isolement qu'ils vivent le plus total, et ce dans l'indifférence des élus de leur commune qui continuent, selon eux, d'ignorer leur calvaire. Cet état de fait a été soulevé par ces habitants qui précisent que les dernières précipitations ont quasiment coupé la seule route qui relie leur douar au chef-lieu de la commune, Tamallahet, sur une distance de trois kilomètres. Ils ajoutent que du fait de cet aléa, ils s'estiment enclavés et isolés du reste de la commune, au point où même leurs enfants, scolarisés au chef-lieu de commune, n'ont pas pu rejoindre leurs établissements pendant plusieurs jours, après les dernières pluies et le débordement des eaux du barrage de Tamallahet. Le tronçon en question s'est dégradé par endroits et a été complètement défoncé dans certains autres, à tel point, affirment-ils, qu'il est devenu complètement impraticable, en raison de la présence de nombreuses crevasses et autres cavités qui gênent énormément la circulation routière. Les habitants de ce douar se sont rassemblés avant-hier devant le siège de l'APC pour dénoncer la situation et interpeller les responsables, afin de trouver une solution au problème de l'évacuation des eaux du barrage qui représentent un réel danger, et pour les habitations dont certaines ont été submergées par les eaux, et pour les terres qu'ils exploitent depuis très longtemps et que l'eau de cet ouvrage hydraulique a complètement englouties. Enfin, les habitants de cette partie de la wilaya, qui subissent les désagréments de toutes sortes depuis la réalisation de ce barrage, notamment en ces moments de grande pluviométrie, s'interrogent sur les raisons qui ont fait sombrer ce douar dans l'oubli, et interpellent ces mêmes responsables à se pencher davantage sur ce problème de grande priorité. Les habitants du douar Latyar jettent l'éponge. Ils disent en avoir assez de cette isolation.