La violence ne faiblit pas en Syrie, où 8 soldats ont été tués et 40 blessés samedi 26 novembre dans une attaque menée par des déserteurs dans la région d'Idleb, à 320 km au nord-ouest de Damas, selon des informations communiquées par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). «Un groupe de déserteurs a attaqué une escouade de soldats circulant à bord de sept véhicules, dont trois tout-terrain, qui se rendaient du village de Ghadka à Maâret Al-Noomane», a précisé l'OSDH dans un communiqué. Au moins dix membres des forces gouvernementales avaient déjà été tués vendredi dans l'Est du pays, a également rapporté l'organisation. Samedi dernier, quatre civils dont un enfant de 10 ans ont, par ailleurs, été tués par des tirs des forces de sécurité à Homs (Centre) et un cinquième civil est mort au cours d'une perquisition à l'aube à Deir Ezzor, toujours selon l'OSDH. Vendredi dernier, des milliers de Syriens ont manifesté pour soutenir les déserteurs et demander à l'Armée syrienne libre (ASL) de protéger «la révolution pacifique». L'ASL, dont le chef Riad Al-Assaad est basée en Turquie, a revendiqué des attaques contre l'armée. Dans un rare communiqué, le commandement de l'armée avait confirmé leur mort, attribuée à «une bande terroriste armée».