«Je saisis cette importante occasion devant votre honorable Assemblée pour préciser à certains éternels professionnels du doute que la défense de toutes les libertés et en particulier celle de la presse n'est pas le monopole de certains et qui est interdit aux autres», a déclaré M. Mehal, ministre de la Communication. Lors de la présentation du projet de loi organique relative à l'information, hier pendant une séance de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen de ce projet, présidée par Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée et en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia, et du ministre chargé des relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, M. Mehal a souligné que ce nouveau texte «assure une meilleure protection du journaliste au plan socioprofessionnel» et «supprime les peines d'emprisonnement pour les délits de presse». En réaffirmant l'engagement du gouvernement à respecter toutes les libertés, en premier lieu, la liberté d'expression dans le cadre des lois de la République,«je saisis cette importante occasion devant votre honorable Assemblée pour préciser à certains éternels professionnels du doute que la défense de toutes les libertés et en particulier la liberté de la presse n'est pas le monopole de certains et qui est interdit aux autres», a-t-il annoncé. Tout en rappelant les critiques formulées sur la loi de 1990 qui a été qualifiée de code pénal bis, M. Mehal a indiqué, en ce sens, «qu'en application de la décision du président de la République, toutes les peines privatives de liberté prévues par les articles 77 à 99 de la loi 90-07 ont été supprimées»,«seules les peines d'amendes ont été retenues avec la réduction du nombre de dispositions pénales ramené de 24 à 11», a-t-il expliqué. Le ministre a réitéré, par ailleurs, l'engagement du gouvernement «à faciliter l'activité d'information et le soutien moral aux journalistes», rappelant, à ce sujet, l'introduction dans la Loi de finances 2012, d'un montant évalué à quatrecents millions de dinars pour le financement de la formation des journalistes algériens. Le projet de loi, qui comprend 132 articles, s'inscrit dans le cadre des réformes annoncées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de son discours à la Nation le 15 avril dernier.