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Le tourisme entre liberté et islamisme
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 12 - 2011

Au lendemain de la révolution du Jasmin, les Tunisiens tentent de retrouver une vie meilleure sous l'égide «de la démocratie et du développement politique, économique et social durables». Il faut dire que ce n'est pas facile avec la conjoncture politique locale et les inquiétudes qui persistent par rapport aux conflits incessants entre libéraux et islamistes, et aussi les incidents causés par les Libyens au niveau des frontières et même dans les villes. Le tourisme, quant à lui, veut rester loin de tout ça et tente de recouvrer sa stabilité et récupérer ses fidèles. Pour ce faire, la séduction par les prestations touristiques et la large communication font partie des priorités des autorités chargées du secteur.
La révolution tunisienne a coûté un recul notable au marché du tourisme depuis le début de l'année. En effet, la destination a enregistré une baisse de plus de 40% dans le nombre de touristes par rapport à l'année dernière. Le retour progressif de la paix a incité certaines autorités, notamment celles chargées de la sécurité et du tourisme, à regagner davantage le terrain afin de soigner au maximum l'image de la destination favorite de millions de touristes du monde, dont les Algériens. Ces derniers semblent revenir davantage pour des séjours au pays voisin, à savoir que de janvier à novembre derniers, ce sont 550 000 Algériens qui se sont rendus en Tunisie. Bien que le chiffre soit nettement inférieur aux 900 000 touristes de l'année dernière, l'Office national du tourisme tunisien (ONTT) exprime sa satisfaction et croit à un retour massif l'année prochaine. La communication directe et transparente fait partie de la stratégie de cette institution pour arriver à rassurer ses fidèles, notamment en matière de sécurité et de qualité des prestations. Plusieurs voyages au profit de la presse algérienne ont été organisés depuis le mois d'avril afin de rapporter la situation sécuritaire et sociale chez nos voisins et aussi faire face à des informations et des rumeurs indiquant une série d'agressions et de kidnappings de touristes cet été. Ces informations ont été démenties par l'ambassadeur tunisien à Alger comme l'histoire de «la femme kidnappée début juillet» et «la multiplication des agressions à l'encontre des touristes sur les axes routiers et en zones touristiques». La plus récente affaire, médiatisée il y a deux semaines, concerne l'agression et l'assassinat d'un jeune Algérien. Voulant en savoir plus, nous nous sommes rapprochés du directeur général de l'ONTT à Alger, Faouzi Basli, qui a expliqué que l'affaire a eu lieu dans un village suite à une querelle entre la victime et un groupe de jeunes délinquants habitant le quartier où il s'est rendu pour récupérer «sa petite amie». La querelle a causé, selon notre interlocuteur, des blessures graves au jeune homme qui a été transporté à l'hôpital où il a décédé. M. Basli a, à l'occasion, exprimé ses regrets et présenté ses condoléances à la famille du défunt et à ses proches. Les langues se délient Le 29 novembre 2011 vers 19h, nous atterrissons à Tunis-Carthage. Un aéroport qui, malgré quelques mouvements de protestation affichés pour des revendications d'ordre socioéconomique, observait un large mouvement d'arrivées et de départs de touristes européens et maghrébins pour des voyages d'affaires et d'autres de tourisme, contrairement aux premiers mois de l'année, où le flux était remarquablement inférieur. Les lignes extérieures comme celles intérieures travaillaient sans arrêt pour répondre à la demande des clients et tout le monde doit passer au peigne fin des services de sécurité et de contrôle. Sur le chemin vers l'hôtel Africa, tout paraît normal ; une circulation intense de véhicules et de personnes, des commerces ouverts et une ambiance appréciable pour une soirée hivernale. La seule différence, c'est qu'on ne voit plus ces grands posters de Benali et ses slogans, ainsi que la distinction et la luminosité habituelle du building du RCD. Les révolutionnaires se sont occupés du décor politique de la ville sans pour autant toucher aux infrastructures d'intérêt général, à l'exemple des commerces, des cliniques, des écoles ou même des sièges de ministères et d'administrations. Devant l'hôtel, une ceinture sécuritaire sous forme de barrières et de véhicules de police empêche d'accéder à l'entrée de l'hôtel par véhicule, et selon les réceptionnistes, ce sont des mesures de sécurité et de vigilance contre toute intention criminelle ou débordement de l'ordre public, à savoir que quelques conflits idéologiques persistent. Gagner l'hôtel à pied nous a, quand même, permis de passer par ces nombreux salons de thé et restaurants prisés par les Tunisiens et quelques touristes. Les discussions se faisaient diverses mais on parle surtout de politique ; un discours interdit du temps de Benali. Aujourd'hui, tout le monde s'exprime et chacun débat à sa manière. A l'hôtel aussi, tout en maintenant leur rythme de travail et la qualité des prestations, le personnel, contrairement aux années précédentes, entame facilement le débat et s'exprime en matière de politique. Marqués par ce changement et d'autres, le lendemain, nous optons pour une virée en ville et dans les souks. Là, les porteurs de kamis et porteuses de voile intégral marquent leur présence. Les modernistes et les touristes aussi. Certains magasins continuent à faire écouter de la musique, d'autres mettent des versets coraniques et des douaâ ; tous sur le même espace. Au souk, les étals sont exposés de manière à séduire et les commerçants tentent par tous les moyens d'attirer la clientèle, surtout étrangère. Les prix sont revus parfois à la baisse pour vendre le maximum. La plupart des vendeurs que nous avons côtoyés ont témoigné du recul du flux des touristes et de leur gain depuis la révolution de janvier, mais ils espèrent tous un retour à la normale tout en sachant que le tourisme est leur source de vie. Pour ce qui est des changements politiques, même si tout le monde est d'accord sur le départ de Benali, les avis par rapport à la dominance d'Ennahdha diffèrent. Certains ont confiance et croient au programme du parti et d'autres sont redoutent de voir le nouveau courant mettre un terme aux libertés individuelles et surtout au tourisme. Sur place, nous apprenons que des confrontations ont eu lieu à l'université où les islamistes se battent pour l'accès des étudiantes en voile intégral et d'autres qui n'acceptent pas «la politisation» de l'université et «la menace» des intégristes dans un lieu «aussi sensible». A l'heure où nous mettons sous presse, l'université a été fermée jusqu'à l'apaisement de la situation. Le conflit persiste ailleurs et des sit-in sont observés de temps à autre contre «l'intégrisme». Tout cela loin des zones touristiques où tout est fait pour soigner l'image de la destination. A Sidi-Boussaïd, à titre d'exemple, les paysages féériques existent toujours et les étals d'articles souvenirs et d'artisanat tentent de séduire. Les espaces de détente et de loisir sont aménagés de manière à mettre le touriste à l'aise et regagner sa confiance après toutes les perturbations de cette année. Ici, nous rencontrons le jeune artiste Ali, auteur de magnifiques tableaux d'art habituellement bien prisés par les visiteurs de Sidi-Boussaïd. Mais en ce moment, il semblerait que l'artiste multiplie ses œuvres mais sans aucune vente. Originaire de Tataouine, Ali se dit fier de la révolution de janvier mais déçu de voir des conflits internes persister. Il nous a fait part de sa peur d'une éventuelle manipulation de la société par des «intégristes ou des mains étrangères». Les quelques touristes européens rencontrés sur le site touristique ont témoigné de la sécurité et de la qualité des prestations touristiques en dépit des changements d'ordre politique et social. Djerba, l'île de la joie Mercredi soir, nous regagnons l'aérogare Tunis-Carthage pour répondre à l'appel de l'île de Djerba. A une heure de vol de Tunis, cette île demeure l'une des destinations favorites des touristes qui optent pour son climat doux, sa nature généreuse, sa station balnéaire, ses centres de remise en forme et la qualité de son tourisme de prestige. La différence pour nous s'est vite fait sentir entre le bruit et l'ambiance particulière de la capitale et le calme et l'accueil de Djerba la douce. Nous arrivons un peu tard à la zone touristique pour nous installer à l'hôtel Yadis, qui semble atteindre un taux d'occupation important en cette saison hivernale. Une clientèle libyenne, européenne et surtout allemande qui a opté pour ce refuge prestigieux dans un espace féérique. Quelques minutes à la réception, trois quarts d'heure au dîner et quelques moments dans la salle de spectacles nous ont permis de confirmer que cette partie de la Tunisie n'a pas les mêmes soucis en tourisme que d'autres. Selon le commissariat local du tourisme, la majorité des arrivées programmées avant, pendant et après la révolution ont été maintenues. La destination a enregistré un baisse de la demande mais pas autant que celles du Nord. Les touristes rencontrés à l'hôtel se sont dits ravis d'être là et pour certains, il s'agit d'une histoire de fidélité au lieu de détente et de bonheur. Après une journée de découvertes, de mise en forme, de soins thermaux, de buffets riches, ils sont au rendez-vous pour une animation joyeuse jusqu'à des heures tardives de la nuit passées entre musique, danses traditionnelles, spectacles et jeux. Un état des lieux qui se confirme le lendemain lors d'une visite de l'île, de son musée d'arts traditionnels, de Houmt Souk (le quartier des marchés) et de la région de Zarzis que nous accédons via la chaussée romaine. Sur notre chemin vers ces destinations, M. Basli nous sert agréablement de guide touristique. Nous apprenons, en effet, l'histoire et les spécificités de l'île pour laquelle Flaubert a dit un jour : «L'air est si doux qu'il empêche de mourir.» Avec sa superficie de 514 km2, sa côte de 120 km de long, ses deux millions de palmiers et ses infrastructures hôtelières d'une capacité d'accueil de 50 000 lits, ainsi que ses diverses composantes touristiques, Djerba reçoit des touristes à longueur d'année. Ses principaux visiteurs sont des Allemands depuis déjà plusieurs années. La communauté juive, quant à elle, est concentrée dans le quartier dit El-Hara près d'El-Ghriba où se trouve la synagogue. Plus loin, à près d'une demi-heure de route, nous découvrons Zarzis où la poterie traditionnelle fait le cachet local, notamment à Guellala où se multiplient les étals d'articles berbères et africains. Nous visitons également quelques infrastructures hôtelières portant un cachet architectural typique de cette région du Sud, à l'exemple
de l'Odyssée Rssort Zarzis, où nous apprenons une réduction sur les tarifs de 30% pour la clientèle maghrébine, ce qui ne pourra qu'encourager les touristes des pays voisins à visiter l'île douce. A Djerba, c'est aussi la période des préparatifs pour les festivités de fin d'année. Non aux monarchies du Golfe ! Une simple visite de la capitale de Djerba, Houmt Souk, permet de connaître la position des Djerbis par rapport à la révolution dans leur pays et dans les autres pays arabes. La population locale, bien qu'elle soit loin du champ de bataille de janvier dernier à Tunis, affirme avoir participé à la révolution en tenant des marches et en répétant des slogans contre le régime Benali. On ressent, comme à Tunis et ailleurs, une fierté de l'issue de cette révolution. Cependant, les avis divergent quant au programme du parti Ennahda. Comme ailleurs, certains y croient totalement et d'autres ont peur d'un changement négatif surtout en matière de tourisme. Aâmi Mohamed affirme avoir voté pour le parti, car «d'une part son programme est ambitieux en matière de conditions socioéconomiques et, d'autre part, il n'existe pas jusque-là de parti concurrent sur la scène politique, ce qui ne laisse pas un grand choix». Son ami Toufik dit, quant à lui, ne pas voter pour Ennahda, un parti en qui il n'a pas confiance. «On peut faire un discours politique juste pour gagner des élections. ensuite arrivent les fausses promesses, qui sont un grand risque pour notre source de vie : le tourisme», nous confie-t-il. Et d'expliquer que les partisans du parti élu optent pour une autre catégorie de touristes. «Certains disent ne plus vouloir des touristes occidentaux et veulent même détourner les prestations au profit des touristes des monarchies du Golfe ; ce qui ne nous convient pas que ce soit en matière des prestations demandées ou en matière de commerce. Nous connaissons ce genre de touristes qui viennent seulement pour pratiquer ce qui est interdit chez eux par la police des mœurs. Nous, commerçants, nous ne pouvons pas nous attendre à de vrais clients. Nous n'avons rien contre les touristes du monde arabe mais ceux des pays du Golfe ne nous conviennent pas et nous préférons garder notre tourisme traditionnel et nous ouvrir à d'autres pays». «Les touristes nord-africains, particulièrement les Algériens, sont les bienvenus et nous sommes ravis d'accueillir nos fidèles», s'exprime Toufik. Sur le chemin du retour, à bord d'un taxi à destination de la zone touristique, Sofiane, le chauffeur pragmatique, représente la catégorie des abstentionnistes. En lui demandant son avis par rapport aux changements vécus en Tunisie, en général, et Djerba, en particulier, Sofiane expose franchement son détachement de la vie politique et son attachement à sa stabilité et à son cadre de vie. Il affirme avoir participé à l'une des marches de la révolution mais qu'il n'a voté pour aucun parti, par manque de conviction. Avec un sens de l'humour remarquable, Sofiane résume son existence : «Du temps de Benali, je travaillais en tant que chauffeur de taxi, durant la révolution. J'ai fait pareil et après son départ, je suis toujours au volant. Ce qui importe pour un père de famille, c'est de pouvoir répondre aux besoins de ses enfants et c'est ce que je fais tout en me f... de la politique». Fermeture des frontières avec la Libye L'autre présence remarquable à Tunis, comme à Djerba et surtout à Zarzis, est celle des ressortissants libyens et leurs véhicules immatriculés «Libya El-Horra» (la Libye libre) pour la plupart au lieu de la traditionnelle «El-Djamahiria». Ils sont nombreux et n'hésitent pas à se faire remarquer, surtout par une conduite dangereuse sur les axes routiers et des exigences au niveau des hôtels et autres. «On dirait que pour certains, réussir à battre Kadhafi leur donne le droit de se comporter en héros, partout, et de s'adonner à des dépassements comme s'ils étaient dans leur pays, alors qu'ils sont chez les autres», se sont plaints des Tunisiens agacés par cette arrogance. Des comportements inadmissibles que nous avons pu constater sur les axes routiers et dans les lieux publics. Lors de notre visite à Zarzis, nous recueillons plusieurs témoignages dénonçant ces voisins devenus «insupportables» pour la population locale qui craint, également, ce qui peut accéder clandestinement par les frontières, à savoir les armes. D'ailleurs, les forces de sécurité tunisiennes ont renforcé le dispositif aux frontières et en ont fait une priorité. Sur place, nous apprenons que la frontière vient d'être fermée pour un incident de plus : un ressortissant libyen refuse que son véhicule soit fouillé et ne se gêne pas pour pointer son arme contre les garde-frontières, blessant grièvement l'un deux. Pour les autorités tunisiennes, c'est la goutte qui a fait déborder le vase, d'où la décision de fermer les frontières. Seuls les Tunisiens qui se trouvent en Libye peuvent rentrer et la sortie est permise aux ressortissants libyens. Deux jours plus tard, une femme tunisienne aurait été jetée du balcon d'un hôtel à Tunis occupé par des Libyens. Une affaire de plus qui nuira davantage à la présence des Libyens en Tunisie.


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