Maintenant qu'il est confirmé que notre sport connaît la plus sombre de son histoire, ne serait-il pas intéressant de remettre tous les compteurs à zéro et de repartir sur une base un peu plus solide. Là est justement toute la problématique d'un secteur aussi moribond que les tous les autres secteurs. Mais faudrait-il d'abord avoir la volonté de le faire ? Comme on le fait en politique, il est impératif de penser à élire une constituante qui aura, elle aussi, pour mission de tout revoir, y compris de réviser toutes les lois qui régissent notre sport. Sinon, il ne faut plus rien espérer de ce sport qui ne vaut plus aucune satisfaction au pays. La preuve est du côté de Doha où nos athlètes se font ridiculiser par leurs homologues arabes. Partis pour rafler la mise, ceux-ci n'ont même pas été capables de réaliser le minimum. Mais le problème n'est pas là puisque maintenant c'est établi que notre sport est à la traîne et bien pire, il est dans tous ses états. Se taire et laisser les choses s'accumuler ou bien s'élever contre cette situation qui tend à s'inscrire dans le temps ? Là est toute la question qu'il faudrait poser aux décideurs de ce secteur. Oui, le temps de se taire est révolu et cette situation ne peut pas perdurer alors que l'image du pays est ternie par les piètres performances d'athlètes qui font beaucoup plus du tourisme que de représenter dignement ses couleurs. Ce secteur, lui aussi, violemment secoué par les crise est dans tous ses états. Il est même grabataire et sur le point de rendre l'âme. Mais apparemment, aucune signe de changement ne se dessine à l'horizon bien que tous les voyants soient au rouge. Qui s'en inquiète ? C'est tout le problème sauf si au plus haut sommet de l'Etat, la machine se met en marche pour mettre fin à une gabegie sans précédent. En attendant que cela soit fait, la prière pour le salut de ce secteur est plus qu'indispensable. On ne fait plus que prier et depuis longtemps.