On ne peut encore une fois que s'alarmer pour notre sport incapable de se hisser même au niveau arabe. Rien à dire, celui-ci connaît les moments les plus sombres de l'histoire. Et ceux qui en doutent encore n'ont qu'à se fier aux résultats de nos athlètes dans les Jeux arabes de Doha. L'Algérie habituée aux premières loges peine à trouver ses marques devant des nations qui montent en puissance. Notre pays n'a récolté jusqu'à présent que quelques médailles en vermeil lion derrière l'Egypte, la Tunisie, le Maroc et même … la Jordanie. Contrairement aux prévisions farfelues, nos représentants dans cette manifestation sont loin, très loin même, de tenir tête à leurs homologues de ces pays dont la régularité et la supériorité sont bien établies. Pourtant, et avant le départ à Doha, les responsables de notre sport affichaient un tel optimisme qu'on croyait que le pays allait opérer à une razzia et qu'il survolera cette joute. La cinglante réponse ne s'est pas fait attendre. A part quelques athlètes qui ont tiré leur épingle du jeu, le reste de la délégation s'est contenté de faire de la figuration. Triste sort pour notre sport dont les revers se multiplient et dont les «échecs se comptent par dizaines sinon plus». Que dire maintenant si notre pays n'arrive plus à se frayer une place même au niveau arabe ? Rien sauf que ces compétitions tombent à pic pour lever le voile sur l'incompétence des responsables du secteur lui aussi frappé de plein fouet par la crise. Il est vraiment inconcevable que notre pays se classe parmi les derniers dans une compétition de faible niveau. Ce n'est que maintenant qu'on sait pourquoi au niveau mondial, notre pays occupe toujours les dernières loges et dans les différents classements sportifs. Plus rien à dire ni à ajouter puisque ces jeux parlent d'eux-mêmes et que le nombre de médailles glanées par l'Algérie sont là pour prouver que notre sport est lui aussi moribond.