Le lycée de Sidi Ben Adda, dans la wilaya d'Aïn-Témouchent, a abrité, mercredi dernier, une journée d'étude portant sur l'évaluation et le diagnostic des résultats scolaires des trois paliers : primaire, moyen et secondaire obtenus à la fin du premier trimestre de l'exercice 2011/2012, et ce, pour seulement les classes d'examen, à savoir les 5e et 6e années primaires, la 4e année moyenne et la terminale pour le secondaire. Le directeur de l'éducation nationale, Bechlaghem Yahia, a haussé le ton car les lycées n'ont, selon lui, pas pu atteindre le seuil de 50% du taux de réussite à l'image des plus grands établissements de la wilaya, dont Bachir- Ibrahimi, Merni-Sendid, Saim-Haddache, Abou Dhar-Ghifari et autre Ibn- Haithem. Ces derniers, qui avaient l'habitude d'obtenir les meilleurs résultats, n'ont pas été à la hauteur des attentes des responsables du secteur. Par contre, les résultats des autres paliers (primaire et moyen) restent acceptables, meilleurs que ceux obtenus lors du premier trimestre de l'année scolaire 2010-2011. De son côté, l'inspecteur général de l'administration nationale, M. Mebarki, avait remercié les présents pour les efforts consentis au profit de l'éducation, tout en louant l'initiative du premier responsable du secteur, à savoir la tenue d'une telle journée, qui permet de faire un diagnostic de la situation. Le directeur du Centre de l'orientation scolaire a donné dans le détail tous les résultats du premier trimestre des trois paliers. Pour le primaire, il est de 93,51% de taux de réussite, avec une moyenne de 07,23/10. Quant à l'examen final, on s'attend à taux de 69%, un taux satisfaisant pour la majorité et peut classer la wilaya parmi les meilleurs à l'échelle nationale. Pour le moyen, le taux de réussite est de 80,76% pour une moyenne de 12,20/20, égalant presque les prévisions des différents établissements qui prévoient 78,56% au BEM. Pour le cycle secondaire, il a été obtenu 36,60% pour une moyenne de 9,98/20, assez faible par rapport à l'année dernière mais les prévisions restent optimistes puisqu'on cherche à atteindre un taux de réussite de 63,60%. Quelques directeurs et inspecteurs avaient, lors de leurs interventions, comme ce fut le cas de M. Haddou, se sont attardés sur l'évaluation-diagnostic de ces résultats.