Quatre organisations dont celles pour la défense de droits de l'homme et «SOS disparus» sont financées par le département de renseignement américain, CIA. Louisa Hanoune a déclaré détenir des preuves concrètes visant à reproduire en Algérie le même scénario similaire à la Tunisie et l'Egypte. Selon la présidente du Parti des travailleurs, des organisations et des partis politiques, en collaboration avec des forces étrangères préparent un complot visant à installer un pouvoir islamique en Algérie. En effet, ce n'est pas la première fois que la «patronne» du PT tire la sonnette d'alarme sur un éventuel complot visant à déstabiliser le pays pour permettre aux Islamistes de s'emparer du pouvoir. Il y a presque un mois, Louisa Hanoune a accusé Djaballah d'avoir proposé ses services à des pays étrangers, pour renverser le régime républicain et d'instaurer en lieu et place un état dirigé par les Islamistes. Ce n'est pas uniquement Louisa Hanoune qui a accusé Djaballah de collaboration avec l'étranger pour déstabiliser le pays. Lors d'une précédente échéance électorale, un membre fondateur d'un parti avec Djaballah a démissionné de son poste, accusant Djaballah d'avoir rencontré en Arabie Saoudite des étrangers avec qui, il aurait comploté pour déstabiliser le pays. Le membre fondateur en question a informé «noir sur blanc» les autorités et les forces de sécurité sur les graves dérives de son président. Aujourd'hui encore, Louisa Hanoune a déclaré que quatre organisations et des partis politiques sont financés par le département de renseignement américain. Louisa Hanoune a appelé à contrecarrer le projet initié par ces organisations et partis pour annihiler l'enjeu des ennemis du pays.. Depuis le printemps arabe qui a permis à la chute des pouvoirs en Tunisie, Libye et en Egypte, plusieurs leaders de partis politiques se sont déplacés à l'extérieur du pays. Si certains responsables de partis politiques font le va-et-vient entre le Qatar, la Tunisie et autres pays arabes, certains se sont rendus vers plusieurs pays occidentaux. Malgré les réformes entreprises par l'Etat, les assurances et la venue d'observateurs étrangers visant à organiser des élections libres et transparentes, plusieurs chefs de partis parlent d'ores et déjà de fraudes. C'est le cas de Abderrazak Makri, vice-président du MSP, qui a déclaré sur les écrans de l'ENTV, je cite : «Sans la fraude, je suis plus que sûr, que compte tenu de ce qui s'est passé en Tunisie, Maroc et Egypte, les islamistes seront vainqueurs lors des prochaines élections en Algérie». M. Makri voulait dire qu'en cas où les islamistes échoueraient, cela veut dire pour lui que les élections ont été entachées de fraude. En somme, les allégations de Louisa Hanoune sont graves dans la mesure où elles se confirmeront. Non seulement les organisations et les partis incriminés pourraient être dissous mais les mis en cause seront poursuivis de complot contre l'Etat et risquent gros. Le peuple algérien qui n'a pas encore pansé ses blessures n'accepterait jamais que le pays replonge encore une fois dans l'anarchie et la violence pour la simple raison que des excités en politique veulent arriver au pouvoir par tous les moyens.