La salle du complexe culturel Aïcha Haddad de Bordj Bou Arréridj a abrité, hier, une rencontre-débat des militants du FFS sur les échéances électorales de mai prochain. Le regroupement de l'Est algérien a été présidé par le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, en présence des représentants de Bordj Bou Arréridj, Sétif, Guelma, Constantine, Tébessa, Mila et Jijel.Invité à prendre la parole, Ali Laskri a annoncé que la décision de participer ou non aux prochaines élections doit être prise de la base : «Toutes les suggestions de la base doivent servir le conseil national, seule instance du parti habilitée à se prononcer quant à la participation ou pas du FFS aux législatives de mai prochain.» Il a précisé que «le FFS a toujours lutté pour la construction de la démocratie et la concrétisation des orientations du Congrès de la Soummam». Et d'affirmer : «Nous ne voulons pas que ce qui s'est passé en Libye arrive à notre pays.» Et d'ajouter que le changement voulu ne doit pas se faire par la violence. «Nous proposons une alternative démocratique et pacifique», a-t-il assuré, estimant que des risques entourent les conditions de préparation des élections. M. Laskri a appelé à faire le bilan des 50 années d'indépendance, estimant que le 5 juillet 2012 annoncera une nouvelle ère avec l'élection d'une Constituante qui permettra, selon lui, de passer à la construction d'un Etat moderne, de la justice sociale, de la propagation de la sécurité et des droits de l'homme et une justice indépendante. En résumé, «la IIe République», a-t-il nommé. Après lecture du rapport de la commission stratégie politique du conseil national par le représentant de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, les participants ont défendu, chacun selon ses arguments, la question de la participation comme celle du boycott des prochaines élections.