Vingt-sept candidats indépendants ont retiré jusqu'ici les formulaires de candidature en prévision des élections législatives prévues le 10 mai prochain, selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya. Dans ce même cadre, sept tendances con--nues sur la scène politique ont eux aussi retiré les formulaires auprès des services de la DRAG, ajoute la même source. Dans leur course à la confection des listes parmi les formations ayant déjà officialisé leur participation, le travail en coulisses, le mariage des uns et le divorce des autres a-t-on appris des permanences ouvertes quelques semaines avant le jour «J». Au bureau de coordination d'Ahmed Ouyahia à Tiaret, une nouvelle stratégie a cours, ce que relève le huis des différentes rencontres à travers le pays en vue de rafler le maximum des 11 sièges parlementaires de la wilaya de Tiaret. Selon des sources fiables du bureau de wilaya, le choix est tombé sur les vieux routiers du RND, à l'image de cheikh Ghollamallah, actuel ministre des Affaires religieuses et du Wakf, suivi du numéro deux local, le Dr Wahrani Khaled, membre du Conseil de l'ordre médical, président de la commission de santé (APW) depuis 1997, actuellement directeur d'une clinique privée. Sur l'agenda du futur représentant de la nation est inscrit, au volet de la santé, le C.H.U et une faculté de médecine tant la région du Sersou enregistre 1 448 lits, avec 15 établissements hospitaliers (cinq hôpitaux), auxquels s'ajoutent 37 polycliniques et 131 salles de soins, tout comme il est prévu la réception de deux hôpitaux (cancéreux - orthopédie) et celle de trois polycliniques à Mechraa Sfa, Tidda et Tiaret. Sur le même positionnement figure l'une des figures emblématiques de la famille révolutionnaire, Hadj Abdelkader Maachi, l'un des piliers du secteur de l'éducation, actuel proviseur, connu pour son rôle au sein du milieu du mouvement associatif et vice-président de la Fondation Ali-Maachi. A propos de la femme, très peu d'informations ont filtré. Certaines sources avancent toutefois le nom de Bouchiba Zohra, la doyen-ne de la gent féminine au sein du parti d'Ouyahia, qui sera chapeautée par deux nouvelles recrues, à savoir Kaili Nadjia, médecin légiste, et Nebbia, employée au Centre universitaire de Tiaret. Par ailleurs, indique une source locale, même si le bou-che-à-oreille et les recoupements permet- tent d'y voir un peu plus clair et font état de noms connus sur la scène publique, susceptibles de mener des listes, on avance qu'une armada de déserteurs de partis en lice ont rejoint le camp de Khaled Ouahrani, à l'image de Kacem Ahmed, éducateur, et son compagnon Belarbi, positionnés aux 24e et 29e sur la liste «flniste» des élections du 29 novembre 2007 et autres figurants. Pour le FLN rien n'est officiellement divulgué encore au sein de la mouhafadha de Tiaret. Personne ne peut confirmer ni infirmer l'information, surtout que cette liste est conditionnée par l'accord du bureau national, comme l'avait clairement affirmé le secrétaire national Abdelaziz Belkhadem à l'occasion de sa dernière visite à Frenda pour présenter ses condoléances à la famille Boutouiga Benhalima. A l'heure où nous mettons sous presse, quatre ténors du doyen des partis Kamoun Abdelkader, Houari Tayeb, Boutaleb Azzedine, Kada Kaddour sont autour de la table des négociations devant le mouhafedh - sénateur Kada Benouda afin de ficeler le paquet et sa remise au secrétaire général Belkhadem pour rafler le maximum de sièges. Mais de l'autre côté du rang des redresseurs, nous venons d'apprendre qu'une délégation conduite par Bougheddou Lakhdar est sur le quai. Cette armada doit rencontrer aujourd'hui Goudjil afin de ficeler une liste commune composée de vieux cadres du vieux parti après un mariage bien consommé. Chez les islamistes, rien ne va plus et le torchon brûle entre les Medjliss Echoura des trois tendances politiques islamistes. Selon certaines sources, les instructions de Abou Djerra Soltani et son frère ennemi Menasra n'ont pas trouvé le chemin vers la capitale rostémide. Profitant de la guerre intestine entre les jumeaux de Cheikh Nahnah, El Islah se porte bien et a bien choisi son représentant à travers le vaste sol du Sersou en la personne de Medane Rachid, une figure con-nue pour son parcours à travers les 42 communes de Tiaret profitant de la rencontre échouée . Pour le parti de Moussa Touati, les élections se suivent et se ressemblent et son numéro un local, Meslam Abdelkader n'a pas trouvé mieux pour rafler le maximum de sièges pointe son nez chez les hitistes Hizb Zawalia oblige». A Tiaret chacun rêve du Parlement, et toutes les combines sont bonnes pour récolter les voix. Les frères Bekkhouche, Hassan Taleb dans une école coranique sous la casquette du PNSD, Hossein mandataire et Lahcene, actuel maire de la plus pauvre commune du territoire national roule pour la liste indépendante «El Idjmaa». Rappelons que ce trio a été écarté lors des sénatoriales pour avoir trahi leur propre parti. Deux ex-députés qui ont consommé un passage dans les couloirs de l'APN, Ben tamara, l'un des opposants de Moussa Touati, retourne au bled avec une nouvelle feuille de route «El Fallah». Quant au second, M'Barek Marzoug, une bibliothèque ambulante, connu du monde éducatif, culturel et sportif, ce dont témoigne son empreinte sur le sol de la région et ses déclarations fracassantes à travers les organes de presse : «Tiaret, de l'ombre à la lumière» se présente candidat au parti du MNND. Pour en revenir au nombre des listes en lice, selon les services de la DRAG, une quarantaine d'indépendants et une dizaine de partis politiques ont retiré jusque-là les formulaires de candidature. Les mêmes sources précisent que ces listes indépendantes devraient carrément dépasser en nombre les tendances politiques. La majorité des chefs de file indépendants étant des transfuges des partis connus qui ont choisi à l'issue de conflits internes dans leurs partis d'origine d'opter pour le chemin le plus court afin de rafler l'un des onze sièges. Ainsi, pour les déserteurs du FLN, Hariri Belarbi, ex-député, Yahimi (membre APW), Belhadj Djelloul (blouse blanche), et d'autres ont rejoint leur patelin d'origine sous les slogans « Espoir», «Libération», «Nationalistes». On annonce aussi la présence des sept partis MEN, MJD, INFITAH, FND , AHD 54 et le Rassemblement algérien dont des avocats et commissaires aux com-ptes figureraient dans le trio de tête en compagnie de grandes figures emblématiques de la région, pour faire toute la lumière sur les futures élections et ficeler les listes des candidats. S'agissant toujours des candidats libres, des entrepreneurs, artisans, infirmiers et autres seraient aussi de la partie, comptant sur des connaissances au sein des organisations. Lors de notre virée à travers les postes de commandement des différents partis, des bousculades au sein des kasmas du FLN à travers les communes et les préparatifs vont bon train, le RND domine la région suite aux différents regroupements des militants au bureau de wilaya, et mène la barque à bon port. Pour l'alliance des islamistes, selon certaines sources internes, la rencontre prévue à huis clos a échoué en attendant les instructions des plus hautes instances à l'heure ou les responsables locaux sont à la recher-che d'un local. Au même volet, à propos des permanences et à quelques semaines des élections, la majorité des têtes de liste sont en promenade libre, et si les uns arpentent les trottoirs, les autres semblent engagés pour faire de la figuration...