Les services de la gendarmerie de Souk-Ahras viennent de mettre fin aux activités d'un réseau de trafiquants spécialisés dans le vol et la contrebande des pièces archéologiques. Cette affaire d'atteinte au patrimoine archéologique et culturel a été enclenchée, selon la cellule de communication du commandement de la gendarmerie, suite à des renseignements sur mouvement suspect d'un groupe d'individus dans la ville de Souk-Ahras. En effet, les investigations ont permis l'identification les personnes dénoncées et leur interpellation à proximité du centre universitaire de cette ville. Il s'agit de quatre personnes âgées entre 25 et 43 ans, à savoir un fonctionnaire, un commerçant et deux chômeurs. Sur place, les mis en cause, interpellés à bord d'un véhicule de marque Renault Express, étaient en possession d'une épée de la période 1852 dissimilée dans une guitare. L'expertise des services spécialisés a, par la suite, confirmé que la pièce saisie faite partie de 1 000 autres identiques fabriquée en 1852 en France et se trouvant dans différents musés du monde. Par ailleurs, les perquisitions effectuées dans les domiciles des quatre malfaiteurs ont permis de récupérer onze pièces archéologiques de différentes périodes et de valeurs importantes dont des statuettes, des pyramides et autres. L'enquête se poursuit afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire. L'implication d'autres personnes entre nationaux et étrangers n'est pas à écarter, car la provenance des différentes pièces témoignent à plus d'un titre qu'il s'agit d'un réseau international de trafic de pièces archéologiques.