La session extraordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou, convoquée pour dimanche pour débattre des conséquences des dernières intempéries subies par la région, a été reportée pour la 2e fois consécutive, faute de quorum, 18 élus seulement sur 47 étaient présents, a-t-on constaté. Initiée par le parti de Saïd Sadi, le RCD, majoritaire à cette Assemblée populaire de wilaya avec 16 sièges sur les 47 qui la composent, cette session extraordinaire a été déjà reportée mardi dernier, pour la même cause (qorum), induite par le boycott des élus des autres formations politiques y siégeant, à savoir le FFS (15 sièges), le FLN (10) et le RND (6). Une troisième date a été fixée pour mercredi prochain pour la tenue de cette même session, et ce, quel que soit le nombre d'élus présents à cette session dont les délibérations seront considérées valables en vertu de l'article 15 du code de wilaya. L'ordre du jour de cette session extraordinaire consiste, tel que rappelé par M. Bellabès, le P/APW, en l'examen d'un ensemble de points ayant trait, entre autres, au bilan exhaustif des dernières intempéries en vue de demander aux pouvoirs publics de déclarer la wilaya zone sinistrée, condition sine qua none pour l'indemnisation des dommages occasionnés aux particuliers suite à la dernière tempête de neige ayant affecté la wilaya dont l'évaluation des dégâts, tous secteurs confondus, selon un bilan provisoire, est estimée à pas moins de 1,8 milliard de dinars. Il s'agit, en fait, poursuit le P/APW qui s'exprimait lors d'un point de presse, d'apporter des réponses à des questions qui ont été déjà posées par le passé et ayant trait à l'efficacité des mécanismes mis en place et surtout les mesures prises et/ou à prendre pour prévenir les risques majeurs. Ce à quoi, le P/APW ne comprend pas l'attitude des autres élus qui ont opté pour le boycott de cette session, un comportement qu'il a assimilé à de la fuite en avant considérant que par leur boycott, ils ont, tout simplement, tourné le dos à la population qui les a pourtant élus. Ils nous trouveront en face ce mercredi, a-t-il conclu.