Diversifier les productions de l'économie nationale est un des enjeux majeurs pour relever le PIB, la croissance hors hydrocarbures et les recettes fiscales. Dans ce cadre, toutes les parties misent sur l'encouragement des exportations et le développement de l'industrie agroalimentaire, d'où l'apparition de ce programme algéro-onusien, venu un peu comme un cheveu dans la soupe. Ce programme dure 3 ans et est financé par l'ambassade de France à hauteur de 450 000 euros. Il est élaboré par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Il est prévu la sensibilisation des entreprises nationales publiques et privées sur les avantages offerts par l'adhésion aux consortiums, notamment en matière de conquête des marchés étrangers et d'exportation des produits et services. Il est question de réunir les conditions nécessaires à l'émergence des consortiums». Cela obéirait à une stratégie mise au point par l'intelligence économique du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. L'identification des marchés étrangers porteurs est parmi les principales conditions que les bénéficiaires doivent satisfaire. Des entrevues seront animées par des experts de l'ONUDI pour inciter les opérateurs économiques à adhérer à un réseau, pour augmenter leurs chances de faire connaître leurs produits à l'étranger et les exporter. Au programme figurent également des visites dans des pays maghrébins et européens pour les chefs d'entreprises et hommes d'affaires algériens désirant s'enquérir du fonctionnement des consortiums dans ces pays. Un consortium d'exportation est une alliance volontaire d'entreprises, dont l'objectif est de promouvoir les biens et services de ses membres à l'étranger et de faciliter l'exportation de leurs produits grâce à des actions communes. Le coup d'envoi de ce nouveau programme a été donné lors d'une cérémonie présidée par le ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, et du représentant en Algérie de l'ONUDI, Guillermo Jimenez. Sur le plan financier, M. Bacha a fait savoir que les frais de procédure de création de consortiums seront entièrement pris en charge par le programme. Ce dernier cible en premier lieu les entreprises moyennes disposant d'un potentiel et de parts de marché.