Le réseau routier national a connu du 20 au 26 février dernier l'une de ses plus tragiques semaines. 90 personnes ont trouvé la mort et 915 autres ont subi des blessures dont certaines très graves et ce, à l'issue de 500 accidents enregistrés en zones extra-muros. Ce bilan reflétant seulement les accidents dans les zones rurales et les secteurs de compétence de la gendarmerie, fait état d'une moyenne de 12 morts et 130 blessés par jour ce qui n'a jamais été le cas pour les précédents bilans hebdomadaires et ce, bien que la moyenne journalière des accidents pour l'année 2011 était déjà de dix morts et 123 blessés. Selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, le nombre des accidents et des victimes a connu au cours de la semaine dernière une hausse inquiétante par rapport à la précédente. Il s'agit, note-on, d'une hausse comptant 69 accidents, 41 morts et 126 blessés de plus. Les mêmes services classent les tragédies selon le nombre d'accidents enregistrés par wilaya ce qui met Batna en tête de liste avec 33 accidents, suivie d'Alger avec 31 accidents, Sétif (24 accidents), Mascara (19 accidents), M'Sila et Tlemcen (18 accidents), Oran et Biskra (17 accidents). Ce classement change en matière de victimes constatées pour que Tiaret occupe la première place avec 21 morts et 64 blessés, victimes du bus qui a fini dans un ravin samedi dernier, suivie de Djelfa avec huit morts et 43 blessés, M'Sila avec sept morts et 33 blessés et Oran avec cinq morts et 23 blessés. Pour ce qui est des causes des drames vécus sur nos route, les services en charge de la sécurité routière estiment que le facteur humain est à l'origine de plus de 90% des sinistres notant que les excès de vitesses, les dépassements dangereux et les manœuvres dangereuses sont les comportement d'incivisme les plus constatés.