De nombreuse stations-service au niveau de la capitale connaissent, depuis avant-hier, un afflux important d'automobilistes à la recherche de carburant. Cette situatio a laissé place au spectre de la pénurie encore une fois. Cette crainte appuyée par des files d'attentes interminables, a mis la population dans un état de psychose. Le carburant, notamment l'essence «super» et «super sans plomb» a été rare, d'où l'affolement des citoyens dans plusieurs stations dont celle de Cheraga où la file d'attente allait jusqu'à Dar Diaf, voire des kilomètres plus loin. A El-Biar, précisément à la station de Ali Khodja, des accrochages entre des clients ont été enregistrés. Le même cas s'est produit à Bir Mourad Raïs, Birkhadem, Birtouta, Baba Ali et la station de Caroubier, où les automobilistes faisaient la queue jusqu'à des kilomètres, perturbant de ce fait la circulation au niveau de l'autoroute. Les raisons de cette situation restent très vagues, d'autant plus que la possibilité d'une grève est peu probable. Selon un citoyen rencontré au niveau de l'une des stations, «les travailleurs des stations, nous ont assurés que l'essence est disponible et que la grève n'est pas à l'ordre du jour» selon des propos repris par plusieurs autres citoyens. En ce sens, le PDG de Naftal, Saïd Akreche a rassuré les clients, en affirmant à la presse nationale qu'il «n'y a pas de pénurie de produits pétroliers». M.Akreche, a appelé les citoyens à plus de retenue, puisque « il n'y a aucune raison de se précipiter vers les stations-service, les produits pétroliers sont largement disponibles et toutes les stations fonctionnent normalement», a-t-il indiqué. En finalité, cet afflux sur les produits pétroliers soulève de nombreuses interrogations. Qu'il s'agisse de manipulation, véritable crise ou d'une simple hausse de la demande, les jeux sont ouverts aux spéculations.