L'infrastructure routier à Béjaïa reste un point noir avéré tant pour la circulation en ville qu'en direction des villes de l'Est (Sétif, Djijel), que vers le centre (Bouira, Tizi Ouzou, Alger). La solution passe par des rénovations, réconforts, mais assurément par le lancement de nouveaux projets, notamment les grands ouvrages pour rendre le trafic plus fluide qu'il ne l'est actuellement. Après l'échangeur de Iheddaden livré il y a un an, c'est au tour de celui d'Amriw qui est en travaux qui seront achevés fin juin. Le point noir reste les quatre chemin, une des portes de la ville coupée par la voie ferrée, qui vient d'être lancé. C'est le wali M. Touhami qui s'est chargé de lancer ce méga-projet qui va, à coup sûr, bousculer quelque peu le trafic, mais aussi les commerces installés sur place, mais à un point encore plus fort, les différentes installations qui s'y trouvent sur place. Le projet confié à Engoa et SNTP comporte quatre échangeurs pour un coût global de 170 milliards, livrable en 24 mois. C'est donc l'entame des travaux qui a été signifié à ces deux entreprises nationales avec pour instruction de ne pas entraver la circulation.