La 5e édition du Festival de la littérature et du livre de jeunesse a été clôturée, lundi soir, à l'esplanade de Riadh El-Feth, avec la remise des prix du concours de la nouvelle en trois langues : arabe, français et tamazight. Le premier prix a été décerné à Smaïn Djellal de Sétif pour sa nouvelle la Réalité de la vie. Quant au premier prix de la nouvelle en langue française, il a été décerné à Maache Tarek Islam d'Alger, alors que Mohand Akli de Bordj Bou Arréridj a remporté le premier prix de la nouvelle en tamazight. Et des prix d'encouragement ont été décernés aux 25 enfants bédéistes venus de différentes régions du pays. La cérémonie de remise du prix s'est déroulée en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du commissaire du Festival, Azzedine Guerfi, des écrivains et autres invités. Ces derniers ont remis les prix du concours de la nouvelle en trois langues : arabe, français et tamazight. Ce concours a été présidé par un jury présidé par le journaliste Hamid Abdelkader du quotidien El Khabar, pour la nouvelle d'expression arabe, l'écrivain Rachid Mokhtari pour la nouvelle en tamazight et la romancière Maïssa Bey pour la nouvelle en langue française. Selon le journaliste Hamid Abdelkader, 15 nouvelles d'expression arabe ont été sélectionnées sur 30 et finalement un seul candidat a reçu un prix, pour La réalité de la vie. Intervenant lors de la cérémonie de la clôture du Festival, le commissaire, Azzedine Guerfi a estimé que cet événement, qui s'est déroulé durant 10 jours, est réussi. Précisant dans le même ordre d'idées que 70 éditeurs nationaux et trente écrivains et intellectuels algériens et étrangers maisons d'édition étrangères ont été présents à cette manifestation, 24 rencontres littéraires ont été organisées et 2 grands espaces littéraires ont été ouverts au public. Il a, en outre, ajouté qu'un colloque sur les «indépendances dans les littératures post-coloniales s'est tenu à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, avec des tables rondes animées par des écrivains et des universitaires algériens et étrangers». L'intervenant a précisé encore qu'une exposition sur les dix escales dans la littérature algérienne en hommage aux pionniers de la littérature algérienne contemporaine a été organisée au métro d'Alger. Indiquant, par ailleurs, que pour la deuxième année consécutive, le festival a été délocalisé pour cette 5e édition à Batna et à Sidi Bel Abbès où une partie des conférences et rencontres, habituellement organisées à Alger. Dans une déclaration à la presse, Mme Toumi a rappelé que ce festival offrait l'opportunité de rapprocher le livre du citoyen, tout en soulignant l'importance des expositions dédiées à dix écrivains algériens dans un lieu de très grande affluence quotidienne, comme le métro d'Alger. «C'est notre but de faire connaître la littérature algérienne et les grands noms de la littérature au plus grand nombre de personnes à travers l'Algérie», fera-t-elle remarquer.