Messali Hadj, né à Tlemcen le 16 mai 1898 et mort à Gouvieux, dans l'Oise, le 3 juin 1974, est un homme politique algérien. Il réclame dès 1927, l'indépendance de l'Algérie. Il est le fondateur du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et du Mouvement national algérien (MNA). Après une lutte de pouvoir entre ses mouvements et le Front de libération nationale (FLN) au cours de laquelle, il sera la cible d'attentats, il cède à ce dernier la conduite des mouvements prônant l'indépendance de l'Algérie. Il se retire alors de la vie politique. Emprisonné à maintes reprises et déporté, il continue à militer après la dissolution de l'ENA par le Front populaire en janvier 1937. Il participe alors à la fondation du Parti du peuple algérien (PPA) le 11 mars 1937. Il est élu président du parti à sa fondation. En 1954, il fonde le Mouvement national algérien (MNA). Assigné à résidence Angoulême (Charente), Messali Hadj perd peu à peu son influence. A partir de cette date, les tensions entre les deux organisations indépendantistes vont donner lieu à des règlements de compte sanglants, après le refus du MNA de se dissoudre dans le FLN, il y aurait eu dans cette lutte fratricide 10 000 morts et 25 000 blessés. En 1958, Messali est libéré et choisit de résider en France, mais reste sous surveillance policière. Le 18 septembre 1959, Messali Hadj échappe de peu à un attentat pendant un footing avec ses gardes du corps à Chantilly. En 1961, il ordonne à ses partisans de céder les pouvoirs aux représentants du Gouvernement Provisoire Algérien pour mener à bien les négociations avec la France. Messali Hadj n'obtient la nationalité algérienne qu'en 1965. Il meurt en 1974 sans avoir pu revoir son pays natal. Décédé à Gouvieux le 3 juin, il est inhumé le 7 juin à Tlemcen.