La session d'automne de l'Assemblée populaire nationale (APN), année 2012, s'est ouverte hier, à Alger, en présence de Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'Assemblée, du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et des membres du gouvernement. L'Assemblée entame sa 7e législature avec une augmentation de ses membres proportionnellement à l'accroissement de la population, de la pluralité des sensibilités politiques représentées en son sein, de la promotion de la femme et du renforcement observé de sa présence au sein des instances internationales et des observateurs étrangers, en sus du taux élevé de jeunes élus et des titulaires de diplômes universitaires. Ces caractéristiques reflètent l'évolution positive générée par les réformes politiques initiées par le président de la République en avril 2011. M. Larbi Ould Khelifa qui a présidé la réunion commune des bureaux des deux Chambres au siège de l'institution, a affirmé que la nouvelle Assemblée, issue des législatives du 10 mai dernier, a été officiellement installée le 26 du même mois, et elle a vu le nombre de députés passer, au titre de la présente législature, de 389 à 462 élus, dont 143 femmes députées. A ce titre le président de l'Assemblée a souligné que «Les enjeux et les défis qui attendent notre pays exigent l'approfondissement du dialogue entre tous les courants politiques représentés au Parlement, qu'ils participent, s'abstiennent ou reportent leur participation au niveau de ses structures» invitant les gens qui ont des avis et de l'expérience parmi les hommes politiques, les intellectuels, ainsi que les créateurs et les organisations de la société civile à contribuer au diagnostic, à la conception et à la proposition de solutions aux véritables questions auxquelles fait face la société algérienne, aussi bien à l'intérieur, qu'au niveau régional et international. Un programme de travail riche comprenant de nombreux projets ainsi que d'importantes séances, est prévu au cours de l'actuelle session au sein de l'Assemblée, à savoir les projets de loi de finances pour 2013, et celui portant règlement budgétaire pour 2010, à la lumière de l'étude de la situation financière de l'Algérie et de l'impact de la crise financière internationale qui dénote que le libéralisme à outrance a atteint ses limites, ainsi que des projets pour encourager l'investissement productif dans tout le pays et de concrétiser les aspirations de la jeunesse en matière d'emploi et de logement, ainsi que l'édification d'un nombre plus important d'établissements éducatifs et de formation. Dans le même sillage, deux autres projets de la loi ont été tracés, le projet de loi complétant et modifiant la loi de 2004 relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, ainsi qu'un autre projet de loi relative à l'organisation et au développement de la formation et des activités physiques et sportives.