Les habitants de la nouvelle-ville Adda-Benada (ex-Bermadia), dans la commune de Relizane, réclament l'ouverture d'un marché de proximité. Ils sont en colère car cette structure reste encore étrangement fermée, sans aucune exploitation. La situation perdure depuis des années. C'est d'autant plus insupportable que les habitants ont un besoin pressant de se ravitailler en fruits et légumes. Les autorités locales sont constamment saisies mais en pure perte. Les gens, pour l'instant, sont obligés d'aller dans les souks du voisinage pour s'approvisionner. Et ce n'est pas chose facile car cela demande des efforts et de la patience. Les citoyens n'arrêtent plus de se poser des questions et de s'interroger. Doivent-ils encore se convaincre qu'il leur faut continuer à parcourir de longues distances pour remplir leurs couffins en victuailles. Autrement dit, se déplacer au marché de la cité El Graba, et ce n'est qu'un exemple car pour se déplacer jusqu'à cet endroit, il faut prendre le bus après une attente qui dure longtemps. Tout cela demande des frais supplémentaires. Mais ils étaient encore davantage en colère quand ils se sont aperçus que les autorités locales ne donnent pas l'impression de répondre à cette préoccupation. Cependant, le président de l'APC clame qu'il sera procédé à l'ouverture de trois nouveaux marchés de proximité. Les citoyens attendent et espèrent. Pâtissiers, fabricants de beignets, etc. se mettent eux aussi de la partie et augmentent les prix sans vergogne. Enfin, ne subissant aucun contrôle de la part des services d'hygiène, il est difficile de savoir si la marchandise qu'ils vendent est vraiment enrobée de miel. De toute façon, sucrée ou pas, son prix demeure assez amer, il risque de l'être encore plus dans les jours qui viennent.