L'Algérie est à la pointe du développement des soins de santé au Maghreb, stimulée par une direction résolue de son gouvernement en général et de son ministère de la Santé en particulier. C'est pourquoi Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, parraine le sommet de la santé maghrébin qui se tiendra les 2 et 3 octobre 2012 à Alger. Organisée par le groupe français d'intelligence économique Naseba, cette initiative a pour but de promouvoir le rôle de l'Algérie dans le secteur des soins de santé, au niveau régional comme international, en créant une plateforme d'échanges et de collaboration. Partenaire du sommet, le Dr Amir Abdellatif Touafek, président de la Commission nationale de la déontologie et de la réglementation et vice-président de l'Ordre national des pharmaciens algériens, s'enthousiasme : «A l'initiative du président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie est engagée dans une vague de réformes de son système de santé qui, afin de faire face aux défis nouveaux et aux attentes croissantes de sa population, doit non seulement se poursuivre mais s'intensifier. La nécessité de promouvoir un style nouveau de gouvernance sanitaire et la mise au point de programmes nationaux pour endiguer les grands fléaux tels que le cancer et le diabète sont les défis d'une nouvelle génération de technocrates promus aux responsabilités dans le secteur de la santé. La création récente de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques est une démonstration de cette volonté manifeste de renouveau. Le défi demeurera, cependant, de fédérer la société civile et professionnelle dans une perspective commune et concertée». Des experts médicaux, tant algériens qu'étrangers, débattront de sujets fondamentaux à la santé des citoyens et à l'avenir du système de santé maghrébin. Ce sommet mettra en particulier l'accent sur deux des problématiques les plus pressantes de la région, le cancer et le diabète, en étudiant leur situation actuelle et les mesures disponibles pour les maîtriser. Parmi les 61 conférenciers qui présenteront les derniers développements technologiques se trouvent Claude Huriet, président de l'Institut Curie, le professeur Alexandre Eggermont, directeur général de l'Institut Gustave-Roussy, le professeur Mohamed-Seghir Babes, président du Conseil national économique et social de l'Algérie et ancien ministre de la Santé, et le professeur Mohamed Benslimane Mansouri, directeur général de l'Agence nationale du médicament. «Ce sommet permet au professionnels de la santé, locaux et étrangers, d'échanger des idées, de collaborer et de développer le secteur dans la région afin d'atteindre les buts de leurs ministères de la Santé respectifs. Le gouvernement algérien, en particulier, est sur la bonne voie pour combattre les maladies modernes. Naseba est fier de mettre en relation des autorités du monde de la santé désireuses d'aider les hôpitaux algériens à franchir un palier et à fournir à leur population les meilleurs soins possibles, a conclu Fabien Faure, directeur de la division santé chez Naseba.