C'est pas moins de 18 lycées dont un sportif et 10 écoles que la wilaya de Béjaïa attend. Une bonne partie sera livrée dès 2013, mais d'autres sont en étude et recherches d'emplacement. La rentrée 2012/13 s'est effectuée le plus normalement pour ne pas dire excellemment. Si la Direction de l'éducation s'est acquittée du poids de la «cornée» avec tant de gymnastique que d'ajustements dans sa carte scolaire. Tout cet effort a été reconnu et félicité aussi bien par les parents d'élèves que les élus. L'APW dans sa dernière session, qui a traité de la rentrée et à travers sa commission éducation, a félicité la DE, mais a fait aussi remarquer «la maigre récolte en termes d'infrastructures et émis le vœu d'accélérer les réceptions pour l'avenir». Un vœu pieux pour tout un chacun, car la surcharge de plus de 5 503 aurait pu susciter ces accélérations. Quoiqu'il en soit, la DE a su les canaliser et normaliser sa rentrée qui s'annonçait des plus difficiles. Il fallait pour cela créer des annexes, renforcer les transports, le tout dans les délais. Le wali n'a pas manqué de se livrer à propos du déficit en lycée. Il a annoncé tout de go et à contresens : «Nous ne manquons pas de lycées, et nous avons 18 en cours de réalisations. Certains sont à un niveau très avancés plus de 85% et pourront être livrés en 2013, d'autres sont en cours et leurs études sont achevés. Ce nombre, conclura-t-il, suffit amplement. Sept pourraient renforcer le parc de 52 dès 2013, il s'agit de Barbacha, Aït Smaïl, Bouhamza, Souk El Ténine, Akbou, Sidi Ali Labharn et Beni Melikèche. Ce nombre auquel pourrait s'ajouter Adekar, si les entreprises engagées donnent le coup de pouce nécessaire. Trois sont en cours et sont localisés à Draâ El Gaïd, Tizi N'berber et Chemimi. Ceux dont l'étude est achevée sont Toudja, Ighrew, Sidi Boudrahem. Certains à l'image d'Amalou, Feraoun, Béni Maouchen et le lycée sportif sont à la recherche de terrains pour y être implantés. Le lycée sportif prévu à Sidi Ali Labhar sera délocalisé pour insuffisance de l'assiette qui n'est que de 3 ha, alors qu'il en faut 4. Le dossier est donc lancé mais reste épineux et appelle à l'effort de tous pour se mettre aux côtés de la DLEP qui a fait des efforts gigantesques pour résorber tout un retard. Cela exige de l'accompagnement de toutes les parties.