La Fédération nationale des travailleurs du secteur de la solidarité nationale affiliée au Snapap s'est entretenue avant-hier avec la ministre de Solidarité et de la Famille. Après une grève de plus de 8 jours, cette rencontre intervient pour dessiner les bases du dialogue en vue de répondre aux doléances des employés. A l'occasion de cette session extraordinaire, un plan d'urgence a été établi pour régler les problèmes du secteur soulevés par la fédération. Quant au statut particulier et le régime indemnitaire, la tutelle a décidé d'organiser une tripartite entre la fédération, la direction de la Fonction publique et le ministère, pour négocier la formule finale de ces deux projets. La tutelle a demandé au syndicat de préparer un dossier «spécial» relatif à l'intégration des contractuels. L'accord entre les deux partis porte aussi sur la régularisation des salaires de «manière définitive», cela en arrêtant une «date nationale, unie chaque mois» pour verser ces salaires. S'agissant des 184 postes de contractuels rayés du budget de 2012, le ministère de la Solidarité a assuré qu'ils «ont été rétablis et la situation des concernés est réglée». A noter que, les travailleurs du secteur de la solidarité nationale ont entamé un rassemblement le 13 octobre dernier suivi par une grève de huit jours en signe de protestation vis-à-vis la non-application des doléances approuvées dans les rapports des précédentes rencontres. Il s'agit entre autres de la prime de soutien scolaire établie autour de 15% du salaire de base, considérée comme «un acquis et non pas une revendication» par la fédération.