Le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila effectue depuis hier une visite de travail et d'inspection au sud du pays où la menace en matière de sécurité devient de plus en plus éminente à l'issue de la conjoncture vécue dans les pays voisins notamment en Libye et au nord du Mali. En effet, la visite du patron de la gendarmerie vise essentiellement à inspecter les services opérationnels sur le terrain, notamment les éléments des gardes-frontières et les unités d'intervention, première ceinture sécuritaire du pays. Il s'assure pour la énième fois de niveau de compétence de ces services ainsi que de leur bonne préparation afin de faire face à toute éventuelle menace survenant via les frontières et ce, pour une sécurité optimale du territoire, de la population vivant à proximité des frontières et dans le grand sud et de leurs biens ainsi que la sécurité des institutions de l'Etat et des axes routiers du sud en général et ceux menant aux frontières en particulier. Selon la cellule de communication du commandement de la gendarmerie, le général-major Bousteila a débuté sa visite de travail au sud par la wilaya de Tamanrassat où il a installé le colonel Bellourissi à la tête du sixième commandement régional en présence des autorités militaires et civiles du sud. Le patron de la gendarmerie a, par la même occasion, réuni ses cadres mobilisés dans cette région du pays et donné des instructions rigoureuses en matière de sécurité des frontières de toute menace extérieure ainsi que de toute activité de réseaux terroristes, de narcotrafiquants, de trafiquants d'armes ou autres. Le bon maillage territorial, l'occupation permanente du terrain, la surveillance du territoire et le contrôle de la circulation des personnes et des biens sont, entre autres, des instructions sur lesquelles a insisté le patron de la gendarmerie afin de mettre les frontières «à risque» sous haute surveillance et également serrer l'étau contre les réseaux de criminels et toute intention criminelle. La visite du géréral-major Bousteila intervient, note-on, au moment où la Libye n'a pas encore retrouvé une stabilité et au moment où l'instabilité sécuritaire et politique bat son plein au Mali avec lequel l'Algérie partage 1 261 kilomètres de frontières à mettre sous haute surveillance.