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Sous le signe de la transition culturelle
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 11 - 2012

La 24e édition des Journées cinématographiques de Carthage (Tunis, 16-24 novembre), promet d'être le creuset d'une sorte de transition culturelle à même de répondre aux attentes nouvelles de la jeunesse tunisienne et de servir la promotion des cinémas arabes et africains.
Pour les organisateurs, il s'agira cette fois de revenir à l'esprit pionnier de la fondation de la manifestation, en 1966, tout en réinventant une approche qui tienne compte des réalités du siècle nouveau, surtout pour la première édition après la chute de l'ancien régime tunisien. Etant le plus ancien Festival de cinéma du Sud, les JCC ont créé depuis près de 50 ans un rendez-vous de professionnels de l'industrie du cinéma international pour traiter des questions de production et de distribution des cinémas arabo-africains, dans un environnement sans frontières. Cet événement biennal comporte trois sections de compétition : documentaire, long et court métrage de fiction aux côtés d'un panorama du cinéma tunisien et des cinémas du monde ainsi qu'une section hommage et une section spéciale «Ecrans d'à venir» (hors compétition) dédiée aux jeunes cinéastes porteurs de potentiel et de projets. Des colloques, rencontres et expositions sont aussi au programme autour des thèmes : «être cinéaste indépendant aujourd'hui» ; «Alternatives de distribution cinématographique». Ces forums doivent débattre du devenir du cinéma indépendant face au monopole des sociétés de distribution, des fonds de subvention et du nombre astronomique de chaînes de télévision. Au moins vingt longs métrages en provenance de 14 pays -- dont l'Algérie qui participe avec El-Taiib (Le repenti) de Merzak Allouache et Parfums d'Alger de Rachid Benhadj-- concourront pour les Tanit d'or, d'argent et de bronze, les trois plus grandes distinctions de la manifestation. Cette catégorie est marquée par la forte participation de productions de pays africains dont la Tunisie qui présente trois longs métrages de fiction suivis par l'Algérie et l'Egypte avec deux œuvres chacune. Dans la section court métrage de fiction, 23 œuvres en provenance de 12 pays ont été sélectionnées dont Le Hublot du jeune réalisateur algérien Anis Djaad, prix du meilleur scénario aux Journées cinématographiques d'Alger Déjà une cinématographie «post-révolutions» Pour cette première édition après la chute de l'ancien régime, un nouveau mouvement cinématographique, «post-révolution», est représenté par la Tunisie et l'Egypte avec une quinzaine d'œuvres toutes catégories confondues. Dans ce sens, Mohamed Médiouni, président du comité directeur des JCC, considère cette édition comme une rupture devant répondre aux attentes actuelles d'une jeunesse tunisienne, celle qui aura «semé des concepts de liberté». Avec la multitude d'événements qui secouent l'Afrique et le monde arabe, ces régions ont connu l'émergence d'un grand nombre de cinéastes amateurs, dans la discipline du documentaire, qui souhaitent garder des traces cinématographiques de ces événements. La sélection officielle sera constituée de 18 films en provenance de 12 pays, dont l'Algérie, qui sera représentée par Hamid Benamra, réalisateur de Bouts de vie, bouts de rêves. Dans cette section, la Tunisie, l'Egypte, le Liban et le Sénégal représentent, à elles seules, la moitié des productions en lice. Pour l'édition 2012, concordant avec le cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, les organisateurs des JCC ont réservé la section «Hommage» à l'Algérie avec la projection de neuf longs métrages et huit courts métrages. Les œuvres sélectionnées à cet effet sont représentatives du cinéma de l'Algérie indépendante depuis La voix du peuple co-réalisée par Djamel Chanderli et Mohammed Lakhdar Hamina, en 1961, jusqu'à Garagouz d'Abdennour Zahzah présenté en 2011. Le festival rendra hommage, par ailleurs, à plusieurs figures du monde cinématographique arabe et africain qui se sont distinguées par leurs œuvres et leurs parcours dont Taoufik Salah (Egypte), Souleymane Cissé (Mali) et Taieb Louhichi (Tunisie). Connues pour être des révélateurs de talents cinématographiques tunisiens, les JCC 2012 prévoient une sélection de films tunisiens représentatifs de la production interne afin de lui offrir une visibilité auprès du public et des médias et participants étrangers. Dans ce sens, les organisateurs des JCC visent à soutenir et à accompagner les réalisateurs et producteurs arabes et africains en mettant en place un réseau de producteurs, une occasion de présenter des projets prometteurs à des partenaires internationaux. 17 projets de fiction et quatre documentaires seront présentés dans ce cadre. La section ateliers de projets a institué une «bourse d'aide au développement» pour les projets de films africains et arabes. Outre leur vocation de promotion des cinémas arabo-africains, les JCC établissent, depuis 1966, des passerelles d'échanges et de confrontation cinématographique pacifique dans la section «Cinémas du monde», qui porte cette année un intérêt particulier au cinéma asiatique et quelques affiches du Festival de Cannes 2012.

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