Avec les changements climatiques, les infestations de la chenille processionnaire prennent une plus large dimension enregistrée dans son aire de répartition, où le ravageur occasionne des dommages plus conséquents. Un arbre fréquenté par des chenilles processionnaires peut finir par dépérir, ce qui fragilise l'écosystème forestier et facilite l'installation des autres ravageurs secondaires. Dans ce cadre, une vaste opération de contrôle a été menée par la conservation des forêts au niveau du massif forestier de la commune de Safsaf. L'action a visé les pins d'Alep infectés par la chenille processionnaire. Lors de cette opération, il a été question d'évaluer les dégâts causés par ce ver en prévision d'une éventuelle campagne de lutte mécanique. La processionnaire du pin est très connue pour ses poils urticants qui peuvent entraîner chez l'homme et les animaux de sérieux problèmes d'allergies. Elle est considérée comme un agent pollueur de l'environnement par ces propriétés. Les poils sont libérés dans l'air dès que les chenilles se sentent en danger. On peut distinguer quatre types de troubles, à savoir cutané (mains, bras, visage, cou), démangeaisons, voire un œdème qui peut mettre jusqu'à deux semaines à disparaître ; oculaire si les poils ne sont pas enlevés rapidement, ils peuvent entraîner de graves conséquences : glaucome, cataracte…; respiratoire : une petite gêne peut se faire sentir et même dans certains cas une crise d'asthme et allergique. Les animaux les plus exposés aux risques liés à la processionnaire du pin sont les chiens et les chevaux.